Documentaliste
- dossier ponctuel
- (c) Ville de Villefranche-de-Rouergue
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Villefranche-de-Rouergue
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Commune
Villefranche-de-Rouergue
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Adresse
avenue des Maquisards
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Emplacement dans l'édifice
en bordure de route
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Dénominationsstèle
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Appellationsà la mémoire des quatres fusillés du Bois du Couati
Lors du conseil municipal du 9 décembre 1944, le conseiller municipal Charles Gargaros soumet la proposition de faire ériger des stèles permettant de rappeler la mémoire de villefranchois tués aux combats au mois de juillet 1944. Cette stèle rend hommage aux hommes morts le 24 juillet 1944 dans le bois du Couati et au Mas de Rivals. Elle est l'oeuvre de Maurice Mouly, entrepreneur villefranchois et père d'un des hommes tués par les troupes allemandes à Fondiès (aujourd'hui avenue de la Libération). Le 24 juillet 1944, trois maquisards prisonniers des troupes nazies, Paul Benne, Emile Lambert et Jean Toulouse, sont emmenés en voiture vers la ferme du Puech, près du Mas de Rivals. Paul Benne et Emile Lambert sont tués et laissés dans les broussailles dans le bois du Couati. Le convoi repart et un assaut est donné à la ferme du Puech, supposée être un repaire de maquisards. Personne ne se trouvant sur les lieux, les troupes saccagent la ferme et laissent sur place le corps de Jean Toulouse, torturé et brûlé dans une maison. Le corps de Paul Falipou est également retrouvé sur place. Ce dernier travaillait à proximité, dans ses vignes, au moment de l'assaut. La stèle se situe en bordure de l'avenue des Maquisards, nom donné à cette voie lors du conseil municipal du 17 novembre 1967. Un chemin partant de la R.D. 89, peu avant le Mas de Rivals porte le nom de Jean Toulouse, en souvenir du jeune villefranchois, depuis le 6 octobre 1986. La stèle située à Fondiès, avenue de la Libération, a également été réalisée par Maurice Mouly (IM12003933). Les quatre hommes sont inhumés au cimetière Sainte-Marguerite de Villefranche-de-Rouergue. Les familles des 3 maquisards ne disposant pas de concessions privées, les membres du conseil municipal autorisent, le 5 février 1946, leur inhumation autour de la croix monumentale du cimetière aux côtés des soldats morts lors de la Première Guerre mondiale. Pour la famille de Paul Falipou, le conseil municipal du 20 mars 1946 crée à titre exceptionnel une concession perpétuelle pour inhumer le jeune homme.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1945
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Auteur(s)
- Auteur : entrepreneur
La stèle commémorative, à élévation droite, est en béton. De plan rectangulaire, les deux angles supérieurs de la stèle sont à pans coupés. Une plaque en marbre blanc, veiné noir, comportant des inscriptions gravées dans la masse et peintes en noir est vissée sur l'avers de l'oeuvre. Ses quatre côtés sont bisautés. La partie supérieure de la stèle est ornée, à l'avers, d'un élément de béton moulé, en bas-relief et peint faux bronze. La stèle repose sur un emmarchement à deux degrés de plan rectangulaire constitué d'un dallage de pierres calcaires.
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Catégoriestaille de pierre, marbrerie
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Structures
- plan, rectangulaire
- élévation, droit
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Matériaux
- béton
- marbre veiné, blanc, noir taillé
- calcaire, taillé
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Précision dimensions
h = 187 ; la = 263 ; pr = 117,5£Dimensions totales du monument. Dimensions totales de la stèle : h = 157, la = 55,5, pr = 10. Dimensions de la plaque : h = 40,5, la = 41,5. Dimension du médaillon : d = 17.
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Iconographies
- figure, république, nation, bonnet phrygien tête, femme, de profil, Marianne, allégorie
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Précision représentations
Le médaillon moulé représente une allégorie de la République sous les traits d'une Marianne figurée de profil et portant un bonnet phrygien.
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Inscriptions & marques
- dédicace, gravé, sur l'oeuvre
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Précision inscriptions
Il est inscrit sur la plaque de marbre, en lettres noires : ""ICI/FURENT ASSASSINES/PAR LES ALLEMANDS/LE 24 JUILLET 1944/TOULOUSE JEAN/BENNE PAUL/ LAMBERT EMILE/FALIPOU PAUL"".
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État de conservation
- mauvais état
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Précision état de conservation
Trois des quatre caches des vis de fixation de la plaque sont manquants. La peinture de certaines lettres de la plaque de marbre est partiellement effacée. L'emmarchement comporte des dalles de pierres fissurées.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
- (c) Ville de Villefranche-de-Rouergue
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Ville de Villefranche-de-Rouergue
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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