L'état actuel des fenêtres basses de la cathédrale est tributaire des créations multipliées du 19e au 21e siècle.
La toute première, à l'entrée du déambulatoire au sud (baie 24), remonte à 1884. Elle est l'oeuvre d'Étienne Thévenot. Émile Thibaud, autre Clermontois, a signé avant 1860 dans la nef le vitrail de la chapelle du Rosaire.
Formé chez Thibaud avant de s'installer à Rodez, Laurent Lachaize monopolisa ensuite les commandes. Mgr Delalle le chargea en 1869 de renouveler les vitraux de la chapelle axiale, les baies 1 et 2 sont datées de 1870 avec sa signature et celle de son collaborateur Claude Grenade. La chapelle mitoyenne au nord reçut l'année suivante deux sujets consacrés à Notre-Dame des Indes, entourés en 1872 de vitreries ornementales colorées. Lachaize a également vitré trois autres chapelles : la baie 29 en 1873-1874, et la baie 15 en 1874. Sébastien Lefèbvre (Saint Geniès d'Olt) a restauré l'un de ces vitraux en 2013.
A la Suite du concours lancé en 1931 pour doter la chapelle Saint-Laurent de verrières accordées à son vocable renouvelé en 1921 Notre-Dame de Lourdes , Louis Barillet, Jacques Le Chevallier et Théodore Hanssen, retenus en 1933, ont introduit dans la cathédrale le langage moderne issu des milieux de l'Art sacré. Leurs vitraux sont posés en 1937.
Le musée des Beaux-arts de Béziers conserve les maquettes proposées par Richard Burgsthal, candidat malheureux à ce concours comme l'atelier Mauméjean. En 1933, Burgsthal obtint néanmoins la création de la rose nord, posée en 1936. Henri Nodet, l'architecte en charge de l'édifice, lui confia aussi la remise en état des vitraux des chapelles en 1935 puis celle des fenêtres hautes en 1938-1939. En 1943, les restaurations qui restaient à entreprendre firent l'objet d'un rapport détaillé de Maurice Berry, successeur de Nodet, et c'est avec l'atelier Chigot que les travaux furent poursuivis à partir de 1946.
L'étude de l'architecte en chef Dominique Larpin portant sur les chapelles du choeur a préludé au nouveau concours lancé en 2002 par la DRAC pour sept d'entre elles, et au choix en 2003 des projets de Stéphane Belzère, traduits de 2004 à 2006 par l'atelier Duchemin. Parallèlement, l'Association aveyronnaise des combattants prisonniers de guerre a commandé à David Pons et Olivier Juteau une verrière commémorant leurs destinées entre 1939 et 1945, qui a pris place en 2006 au nord de la nef, dans la première chapelle après le transept. Dû aux mêmes artistes en 2011, le vitrail complémentaire de la chapelle suivante honore la vaillance des femmes pendant la période.
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie