Les deux scènes peintes sur le manteau de la cheminée sont inspirées des métamorphoses d'Ovide largement diffusées à l'aide de gravures dans la seconde moitié du 16e siècle. Le cadre peint imitant le cuir découpé des ornements de Fontainebleau confirme la datation du décor ne peut être postérieure au premier quart du 17e siècle. La technique picturale, qui emploie l'huile d'oeillette comme liant, révèle une réalisation raffinée avec un réel souci du détail et l'utilisation probable d'une laque pour le traitement des robes. Cela sous-entend que malgré certaines maladreses dans le dessin, l'oeuvre fut confiée à un artisan confirmé.£Très encrassée par les dépôts de suies et de graisses des fourneaux de la cuisine aujourd'hui retirés, la cheminée a fait l'objet d'une restauration par Jean-Marc Stouffs en 2006. Ce dernier a constaté une intervention antérieure, datable du 19e siècle en raison de la présence de résine Dammar.
- inventaire topographique
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Aveyron - Estaing
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Commune
Estaing
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Adresse
place de l' Amiral d'Estaing
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Emplacement dans l'édifice
au niveau de la cour en rez-de-chaussée
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Dénominationscheminée
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Période(s)
- Principale : limite 16e siècle 17e siècle
La cheminée est intégrée dans l'épaisseur du mur sud de la pièce dite salle basse. Le foyer est très large et les piédroits sont moulurés en forme de pilastres et soutiennent le manteau, en forme d'entablement. Bâtie en pierre calcaire finement polie, elle porte un décor peint qui s'organise en deux tableaux rectangulaires encadrés de rinceaux et répartis de part et d'autre d'un motif ovale. Le rapport d'analyse de la restauration met en évidence une fine couche préparatoire à base de cabonate de calcium sur laquelle le décor a été posé avec une technique utilisant l'huile comme liant des pigments (azurite, cinabre, malachite).
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Catégoriespeinture murale, sculpture
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Matériaux
- calcaire
- enduit, peinture à la chaux, détrempe à la colle
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Iconographies
- Céphale
- Procris
- Icare
- Dédale
- ornement, cabochons, palmette
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Précision représentations
Sur le panneau de gauche figure la scène de Céphale qui blesse mortellement son épouse Procris avec l'arc que cette dernière lui a offert. Elle est représenté sur la partie droite de la scène, cachée derrière un arbre, agenouillée et tombant à terre. Céphale est debout, vêtu à la mode antique de l'autre côté du panneau, un carquois et une lire sont posés à même le sol.£Sur le panneau de droite est représent la chute d'Icare qui s'est trop approché du soleil tandis que son père poursuit sa fuite. La tour de laquelle les deux prisonniers se sont évadés présente quelques similitudes avec celle du château.
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État de conservation
- oeuvre restaurée
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie
château
Adresse : place François Annat
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie