Le repérage du mobilier de l'église Saint-Etienne a été réalisé lors d'une enquête ponctuelle sur la commune en 2011. Seuls les éléments présents dans la nef ont été recensés. Le livre de la paroisse rédigé par l'abbé Auguste Janny à partir de 1838 et conservé au presbytère (Etudes Aveyronnaises, 2013, p. 217) contient un procès-verbal de visite de l'église effectuée le 1er juin 1840. Il nous apprend que l'église, entièrement dévastée à la Révolution, fut transformée en atelier de salpêtre et qu'elle fut remeublée au tout début du 19e siècle, à l'initiative de l'abbé Solier, avec ""les autels démolis"" de l'abbaye cistercienne de Bonnecombe et lorsque Monsieur de Barrau obtint l'autorisation du préfet de rapatrier diverses pièces du couvent des Cordeliers de Rodez : (groupe sculpté de la Déploration, maître-autel...). Mis à part ces pièces anciennes, le mobilier de l'église est datable, dans son ensemble, de la seconde moitié du 19e siècle et du début du 20e siècle. Il s'agit de pièces sérielles que l'on commande sur catalogue. L'harmonium est fabriqué par l'atelier parisien Marivenc. Les vitraux, réalisés par les peintres-verriers A. Bry & Fils de Rodez, sont installés en 1904.