Dossier d’œuvre objet IM12002074 | Réalisé par
Chabbert Roland
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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  • enquête thématique régionale, 1 pour cent artistique
installation : Sans titre surnommée l'Escargot
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aveyron - Decazeville
  • Commune Decazeville
  • Adresse avenue Léo Lagrange
  • Emplacement dans l'édifice dans le parc

Dans un premier rapport adressé à la commission nationale le 7 décembre 1966 par René Gleize, l'architecte affirme que les "problèmes de décoration ont été considérés dès l'origine des études comme des éléments importants du programme devant trouver leur juste place dans la synthèse générale des suggestions à satisfaire tant sur le plan des satisfactions désintéressées de l'esprit que des besoins utilitaires". Il propose dans un premier temps une "création artistique intégrée", pour la mise en couleurs des fenestrages, des foyers des élèves, de la bibliothèque générale, des salles de professeurs, pour la mise en forme des escaliers de secours des bâtiments d'internat, les études de reliefs concernant les parois en béton du magasin général et une " création artistique pure", intéressant une recherche sculpturale isolée, à placer dans le jardin aux abords du bloc réfectoire.

Avec ses collaborateurs A. Bonin et J.C. Camus, le maître d'ouvrage proposent les interventions du sculpteur Francis Pellerin (1915-1998), ancien pensionnaire de l'académie de France à Rome et du peintre Jean Loiret (1909- ?), précisant que " l'unité de pensée existant entre ces artistes et nous-mêmes semble favorable à l'épanouissement de l'ouvre commune".

Maurice Allemand, inspecteur principal de la Création artistique, dans une note du 29 novembre 1967 signale que d'après les photographies jointes au dossier, la candidature de Jean Loiret ne lui parait pas digne d'être retenue. "Son art est très divers, figuratif ou abstrait. Certaines ouvres présentent une stylisation trop simpliste, celle qui est reproduite en couleurs ajoute à ce défaut une absence d'harmonie dans le coloris qui en fait une chose vraiment indéfendable". En revanche, même si pour un chantier aussi important que celui du lycée polyvalent de Decazeville, il préfèrerait un autre artiste que Francis Pellerin, il estime, au regard des projets qu'il a réalisés précédemment, que sa candidature est tout à fait légitime. Maurice Allemand émet le souhait que l'architecte commande au sculpteur une oeuvre en métal ""dans l'esprit que nous connaissons déjà"" mais que pour la décoration plane, on fasse appel à un autre artiste.

Aussi, dans un courrier du 17 décembre 1967, l'inspecteur général fait savoir à l'architecte que si la commission de la création artistique a accepté la candidature de Pèlerin sous réserve de présentation d'une maquette, elle n'a pas cru pouvoir retenir la candidature de Loiret, les photographies d'ouvres déjà réalisées par cet artiste ne présentant pas les qualités requises pour répondre aux objectifs poursuivis par les réalisations du 1%.

Un an plus tard, on prévient l'architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux qu'il peut dès à présent faire étudier une maquette par cet artiste pour l'établissement et qu'elle sera soumise à la commission compétente dès que le dossier qu'il aura constitué, suivant la procédure règlementaire, aura été adressé par le ministère de l'éducation nationale. Ainsi la nouvelle proposition est-elle présentée le 8 juillet 1970 à la commission nationale qui estime que l'ensemble du programme est intéressant. L'architecte propose en effet, outre la sculpture en granit de Pellerin, une installation de Yves Videau dont on s'inquiète de l'ampleur. Une note manuscrite du rapporteur Maurice Eschapasse est assez explicite à ce sujet "projet intéressant mais les modifications prévues pour entrer dans les limites du crédit risquent de lui faire perdre une grande partie de son intérêt. Ne vaudrait-il pas mieux renoncer aux bassins (couteux et dont l'étanchéité risque d'être aléatoire), ainsi qu'à l'amphithéâtre à contre-orientation et traiter intégralement gradins et sols dans les autres trois enceintes ?"

Les doutes sont confirmés par l'architecte qui précise que le crédit prévu pour M. Videau ne lui permettra pas de réaliser la totalités de l'environnement qu'il a étudié. La commission nationale demande pourtant à l'architecte d'étudier une nouvelle répartition du crédit car elle estime que le projet de Videau doit être conservé tel qu'il a été prévu et l'arrêté d'attribution est signé le 10 aout 1970 pour un montant de 100.000 francs. Il semble que les solutions aient été trouvées puisque l'oeuvre est conforme aux dessins et plans conservés aux Archives Nationales. Toutefois, les bassins ne sont plus en eau.

L'oeuvre est installée dans le parc de l'établissement, au sud-est des bâtiments. Elle est construite en béton banché et se compose de 4 murs courbes en béton grossier, moulé dont les dimensions varient : 73 cm de haut, 50 cm d'épaisseur et 15 m de long, 1.25 m de haut, 50 cm d'épaisseur et 20 m de long, 2.12 m de haut, 50 cm d'épaisseur et 27 m de long, 2.73 m de haut, 50 cm d'épaisseur et 13 m de long. A ces murs, s'ajoutent une dizaine de massifs en béton grossier, variant entre 30 cm et 4.12 m de haut et d'une longueur variant entre 1m et 5 m. L'ensemble occupe une surface d'environ 257 mètres carrés.£Des gradins, formant un petit amphithéâtre, constitué d'une bordure de briques jointoyées au mortier et d'une banquette soit gazonnée, soit recouverte de terre cuite et deux bassins comportant une bordure de béton ou de brique (environ 8,20 mètres carrés) complètent l'ensemble. Les bassins sont recouverts de briques et de galets, ils ont une forme de larme et sont profonds de 120 cm (bassin central). Les cheminements qui parcourent l'oeuvre sont également recouverts de briques carrelages divers, chapes de ciment teintées, galets). De nombreuses fissures sont à remarquer sur l'ensemble de la surface de l'oeuvre.

  • Catégories
    sculpture
  • Matériaux
    • béton
    • brique
  • Iconographies
    • représentation non figurative
  • État de conservation
    • mauvais état
  • Précision état de conservation

    le béton est fissuré à de nombreux endroits. De nombreuses salissures sont présentes.

  • Statut de la propriété
    propriété de la région
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Documents d'archives

  • Archives Nationales : côte 19660366/7.

    Archives nationales : 19660366/7
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Ministère de la culture, DRAC Occitanie
Chabbert Roland
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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