Dossier d’œuvre objet IM12002071 | Réalisé par
Chabbert Roland
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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  • enquête thématique régionale, 1 pour cent artistique
revêtement mural, sculpture : Sans titre
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aveyron - Aubin
  • Commune Aubin
  • Adresse 2 avenue du Lycée
  • Emplacement dans l'édifice à l'entrée de l'établissement et sur le bâtiment ouvrant sur la cour

Un premier rapport pour la décoration du collège d'enseignement technique est proposé à la commission nationale par l'architecte Pierre Génard le 1er décembre 1966. Il propose d'animer le mur de soubassement du bâtiment de l'internat par des reliefs de béton gris et béton blanc, de quarts lavé et de réhausser l'ensemble de pâte de verre et de céramique. Son projet prévoit également de placer sur le pignon du batiment externat, situé face à l'entrée principale, une sculpture en ronde-bosse en cuivre martelé intitulée "Equilibre dans le mouvement". Cette sculpture aux dimensions importantes (150 cm de haut, 410 cm de long et 35 cm d'épaisseur) serait détachée du mur et soutenue par des tenons sur un fond en galets.

Pierre Génard souhaite associer pour cette oeuvre Jean Teulières, Michel Goedgebuer et Arthur Saura. Une note manuscrite du 7 février 1967 propose d'écarter ce projet car il "semble tout à fait médiocre de conception et on souhaiterait plutot une grande unité de matériaux pour soutenir une facade très riche en pleins et vides". L'auteur de la note précise que seul le matériau, qualifié de séduisant, pourrait sauver le projet. Germain Viatte, inspecteur principal de la création artistique, fait aussi remarquer que Jean Teulières a bénéficié de très nombreuses commandes du 1% et que le projet d'Arthur Saura est beaucoupe trop académique dans sa conception générale.

En conséquence, Pierre Génard propose, le 27 avril 1967, un nouveau projet dans lequel disparaît la candidature de Saura. Si l'inspecteur d'académie est plutôt favorable à l'oeuvre, la commission de la création artistique, réunie le 14 mars 1968, souhaite voir une maquette du projet, estimant que les éléments de base de cette décoration ne sont pas à l'échelle et manquent de diversité et que les ouvertures devraient être intégrées dans la composition. La critique de certains membres de la commission est sévère : "le crédit me paraît bien important comparé à la pauvret d'imagination de l'animation" lit-on dans les notes manuscrites conservées dans dossier aux Archives Nationales.

L'architecte adresse un complément d'étude au chef du bureau des travaux à l'été 1968. Il propose pour améliorer l'unité de l'ensemble, de faire poser devant les châssis des éléments de claustras en terre cuite réalisés par Teulières et convient que les éléments en terre cuite seront retournés en feuillures devant les portes dont les peintures seront harmonisées avec les éléments décoratifs, mais il précise à la commission que le percement des ne peut évidemment être modifié.

L'arrêté qui désigne les artistes retenus : Jean Teulières et Michel Goedgebuer pour l'exécution du décor est signé le 19 juillet 1968. Le montant fixé pour l'oeuvre est de 89 496 francs.

Il faut reconnaître que l'oeuvre a beaucoup souffert notamment du percement d'ouvertures, à la fin du 20e siècle ou au début du 21e siècle, qui n'étaient pas prévues dans le projet initial. Le décor du pignon ouest, face à l'entrée a été restauré au moment de la rénovation de cette partie de l'établissement.

Le décor est constitué d'un assemblace de blocs de pierre sculptées et de carreaux de céramique. Les éléments en pierre sont en relief et font saillie sur le mur du bâtiment qui ferme la cour à l'Est, recouvert de carreaux de céramique rectangulaires (20 cm de long sur 10 cm de large). Ces carreaux de terre cuite flammée dessinent en partie basse 8 lignes horizontales séparés par un joint béton de 4 cm environ. L'oeuvre, haute d'environ 3 mètres, se déploie ainsi sur une longueur d'environ 60 mètres et couvre ainsi tout le rez-de-chaussée du bâtiment.£Un premier module, situé au nord, long de 7,60 m est séparé du module suivant par une large porte. L'oeuvre est très altérée à ce niveau ; 46 carreaux de terre cuite flammée ont disparu, une partie des pièces situées à proximité de la claustra nord se détachent. Le second module est long de 11,40 m. Il se termine lui aussi par deux larges portes. Mieux conservé que le précédent, il présente quelques manques (15 carreaux flammés) pour l'essentiel en partie basse, sous les éléments en relief et près de l'ouverture sud. Au-dessus de la claustra nord, certains carreaux sont fendus. Quelques carreaux manquent sur les piédroits des portes (48).£Un troisième module prolonge le décor, au sud, long de 13 m, est séparé du suivant par une autre porte de même largeur que les précédentes. Les manques sont plus importants à ce niveau, en partie basse mais également au-dessus des éléments sculptés (175 pièces).£Au-delà, vers le sud, le quatrième module, long de plus de 15 mètres est percé de baies qui l'ont dénaturé (309 pièces manquantes près des portes de la cafétéria), son extrémité sud est masquée par deux cabines téléphoniques. Le décor de l'extrémité sud est long de 7,60 m. Il est le mieux conservé de l'ensemble avec suelement 3 éléments de terre cuite disparus Un module légèrement différent, sur le bâtiment ouest fait face à l'entrée.

  • Catégories
    sculpture, céramique
  • Matériaux
    • pierre, en plusieurs éléments
    • céramique, en plusieurs éléments
  • Précision dimensions

    Panneau de l'entrée : h = 230 cm ; la = 676 cm ; pr = 15 cm. Dimensions d'un carreau de céramique : h = 40 cm ; la = 28 cm. Dimensions d'un module sculpté : h = 56 cm ; la = 41 cm

  • Iconographies
    • représentation non figurative
  • État de conservation
    • mauvais état
  • Précision état de conservation

    C'est le mur oriental qui est le plus dégradé avec la disparition de nombreux carreaux de céramique qui se sont détachés du mur. Le ciment béton qui retient certains éléments et désagrégé et plusieurs pièces sont fendues.

  • Statut de la propriété
    propriété de la région
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Documents d'archives

Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Ministère de la culture, DRAC Occitanie
Chabbert Roland
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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