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Chercheur à l'Inventaire général depuis 2008
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Dossier non géolocalisé
Le dossier du 1 % décoratif de l'Ecole Nationale de Perfectionnement de Villefranche-de-Rouergue est soumis à la commission nationale le 24 avril 1974. L'architecte Letrosne, en charge du projet propose une oeuvre de Yves Sautelet dont l'implantation est prévue près de l'entrée de l'établissement où il prévoit un ensemble d'éléments constitué de compressions de portières, d'ailes et de capots de voitures.
La note d'intention, datée du 22 octobre 1973, explique que l'architecte se rappelle d'un des rêves de son enfance : devenir mécanicien mais qu'il a aussi souhaiter contribuer à rajouter "une pièce sur l'échiquier de leurs rêves".
Le projet surprend quelque peu les membres de la commission qui lui reprochent de ne pas avoir de fonction architecturale et de ne pas "se justifier par une volonté plastique appropriée." La commission remarque que le mur à angle droit n'a pas de fonction architecturale et estime souhaitable que l'architecte choisisse un artiste susceptible de mieux répondre au programme. Pourtant, le projet est validé sous réserve que soient vérifiées les conséquences de la polychromie sur la psychologie des enfants.
L'inspection académique avait validé la proposition l'année précédente. Elle suggérait alors que les couleurs choisies soient plus claires mais confirmait que l'emplacement choisi était le bon.
L'oeuvre est située près de l'entrée de l'établissement. Elle adopte un plan en L et repose sur un socle de béton dans lequel sont fixées des lames métalliques qui soutiennent ou servent de guides à des éléments mobiles colorés. Les éléments mobiles sont constitués de compressions de machines à laver, pour l'essentiel, ou d'appareils électroménagers.
h = 246 cm ; pr = 40 cm. Largeur du module 1 : 344 cm. Largeur du module 2 : 180 cm. A l'intérieur de chaque module, les éléments compressés mesurent en moyenne 60 cm de haut, 40 cm de large et 20 cm de profondeur
L'ensemble est envahi par la végétation. L'oeuvre est recouverte d'un grillage qui accroche des végétaux grimpants. La polychromie de plusieurs éléments est détériorée et certains sont devenus mobiles. Il n'est pas exclu que l'oeuvre soit en partie mutilée.
Dossier conservé aux Archives Nationales, côte 19880466/81
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