• inventaire préliminaire
le mobilier de l'église Saint-Maurice de Luc
Copyright
  • (c) Rodez agglomération
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rodez agglomération - Rodez-Ouest
  • Parties constituantes non étudiées
    statue, clôture, bénitier, autel, chandelier, croix d'autel, croix de procession, encensoir, lampe, prie-Dieu, burettes, plateau, châsse, sonnette d'autel, ornement liturgique catholique, ostensoir, patène, pavillon de ciboire, porte-encensoir, pupitre, reliquaire, réserve à eau baptismale, ampoule aux saintes huiles, tabernacle, crédence

Le mobilier de l'église Saint-Maurice de Luc est hétérogène en ce qui concerne la datation et le style. Au 15e siècle, l'édifice est doté d'un groupe sculpté composé de saint Jean l'Evangéliste et de Marie et d'une Pietà. Au 18e siècle, l'église est pourvue d'un autel de bois dont il ne reste aujourd'hui que le tabernacle et d'un bas-relief représentant une donation du Rosaire. Les plus grands changements en ce qui concerne le mobilier se sont déroulés au 20e siècle. En 1904, l'église se dote d'un nouveau chemin de croix. En 1920, suite à la Première Guerre mondiale, un monument aux morts est mis en place dans l'église. Dans les années 1930, la grande campagne de restauration de l'édifice permet la mise en place et la création de nouvelles statues et de peintures murales. C'est aussi à ce moment-là que la peinture murale de la fin du 15e siècle est mise au jour.

Le décor porté est composé d'une série de 17 verrières réalisées au cours de deux campagnes : la première, en 1890, par le maître-verrier ruthénois Laurent Théotine Lachaize qui signe par son monogramme LTL ; la seconde, en 1934, par l'atelier de G.P. Dagrant à Bordeaux.

Plusieurs artistes ont pu être identifiés. L'atelier de peinture Lasseran de Toulouse a réalisé les anges entourant le monument aux morts et la peinture murale de la chapelle Sainte-Thérèse. Le modèle de la statue de sainte Thérèse présente dans la chapelle est celui réalisé en 1922 par le sculpteur Richomme Louis, dit frère Marie-Bernard (couvent de la Trappe dans l'Orne). La scène du sacrifice d'Abraham sur l'autel de la chapelle Sainte-Thérèse a été sculptée par François Mahoux. Enfin, le nom du marbrier, Marty, est gravé dans le coin droit du monument aux morts.

La sacristie conserve un meuble en bois occupant tout un mur, datant certainement du 19e siècle. Les réalisations de deux orfèvres ont été identifiées : Demarquet Frères et Charles-Denis-Noël Martin pour respectivement les ampoules aux saintes huiles, le calice et sa patène et d'autre part le reliquaire-monstrance et l'ostensoir-soleil.

De nombreux ornements pour tous les temps liturgiques sont conservés datant du 19e et du 20e siècle mais la plupart ne sont pas complets.

Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013