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  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Commune Villefranche-de-Rouergue
  • Adresse promenade du Guiraudet
  • Emplacement dans l'édifice salle de réception
  • Lieu de déplacement Commune : Midi-Pyrénées,12,Villefranche-de-Rouergue,école Jean Pendariès
  • Dénominations
    ronde-bosse, socle d'oeuvre décorative
  • Titres
    • Coq gaulois

Ce Coq est l'oeuvre du sculpteur villefranchois Fernand Brassac (1910-1990). Après avoir passé le brevet élémentaire supérieur, il entre en apprentissage à la maison Frayssinet à Decazeville, spécialisée dans l'ébénisterie et la sculpture commerciale. Il réalise ses premières sculptures destinées à l'ornementation de mobilier. Généralement, les décors sont composés dans un répertoire essentiellement floral et animalier. Il reste dans la même filière jusqu'à l'âge de 19 ans, puis se rend à Paris où il travaille dans un premier temps chez un fabricant de fauteuils. Parallèlement, il s'adonne à ses premières peintures mais décide, en 1936, d'entamer un tour du monde. En 1951, il monte son propre atelier de sculpture à Villefranche-de-Rouergue, rue Jean-Louis Alibert en 1951, puis 3, rue du Général Prestat en 1953. Les bas-reliefs constituent l'essentiel de sa première production, tandis que les rondes-bosses sont moins nombreuses. En avril 1955, il expose à Rodez dans le cadre de la 2e exposition du Travail. Durant l'été 1955, il expose ses oeuvres au Musée Municipal Urbain Cabrol à Villefranche-de-Rouergue. Dans un premier temps, son inspiration est tirée du monde animalier et des scènes de vie champêtres, puis il se tourne vers les paysages urbains, comme Villefranche-de-Rouergue, qu'il complète de quelques vues de villages voisins, tels que Toulonjac en 1958, Najac et Saint-Rémy en 1959. De 1960 à 1965, il adopte une nouvelle direction, et son travail évolue vers une production en bronze. Par les traits et les courbes, il cherche à présenter l'impression du mouvement en deux dimensions. Cela passe par l'accentuation de changements de lignes : subite rupture du corps par une intersection plate exprimant des membres invisibles. Il développe le concept de la ligne qui est à la fois contour, suggestion et direction. Constamment, il recherche l'intensité de l'expression. C'est en 1981 que Fernand Brassac offre aux mairies de Villefranche-de-Rouergue et de Decazeville (Aveyron) un exemplaire du Coq gaulois en bronze doré, exécuté selon la technique de la fonte au sable. Les empreintes laissées dans le sable sont données par le modèle en bois exécuté par l'artiste. Le Coq gaulois est la sculpture la plus connue et la plus caractéristique de l'artiste qui a beaucoup travaillé sur ce thème symbolique. Le mot latin Gallus signifie à la fois ""coq"" et ""gaulois"". Progressivement, la figure du coq est devenue le symbole du peuple français. C'est à partir de la Renaissance que le coq commence à être rattaché à l'idée de Nation française qui émerge peu à peu. Sous le règne des Valois et des Bourbon, l'effigie royale est souvent accompagnée de cet animal. C'est la période révolutionnaire qui va consacrer le coq comme représentation de l'identité nationale. Lors de la Première Guerre mondiale, l'affirmation du sentiment patriotique va faire du coq la figure de la résistance et du courage français face à l'aigle prussien. Cette représentation devient le symbole d'une France aux origines paysannes, fière, courageuse et féconde. Si le coq n'apparaît pas comme un symbole officiel de la République, il représente une certaine idée de la France dans l'imaginaire collectif. Brassac se joue justement avec une certaine ironie de cette icône identitaire qui n'est pas sans ridicule. La mairie de Villefranche-de-Rouergue conserve, dans les locaux de l'école primaire du Tricot, une autre oeuvre en bronze de Fernand Brassac intitulée Le Gymnaste.

L'oeuvre est fondue selon le procédé de la fonte au sable à noyau. Le bronze présente un revers sculpté. L'oeuvre est fixée, par une tige filetée, sur un socle de bois monoxyle de plan ovale mouluré, peint faux bois et vernis. La patte senestre du coq présente une inscription dans la masse.

  • Catégories
    fonderie, menuiserie
  • Structures
    • revers sculpté
  • Matériaux
    • bronze, fondu au sable à noyau, doré, décor dans la masse
    • bois, monoxyle taillé, mouluré
  • Précision dimensions

    h = 64 ; la = 42 ; pr = 13,5£Dimensions totales de l'oeuvre avec le socle de bois. Dimensions du bronze : h = 58, la = 42, pr = 2.

  • Iconographies
    • animal, chant, de profil, orgueil, patriotisme, symbole coq
  • Précision représentations

    Ce bronze représente un coq de profil en train de chanter le bec ouvert, le poitrail bombé et les plumes de la queue relevées. Dressé fièrement sur ses deux pattes, il symbolise à la fois la Nation, l'orgueil et la fierté française.

  • Inscriptions & marques
    • signature, fondu, sur l'oeuvre
  • Précision inscriptions

    Signature sur la patte senestre du coq : ""BRASSAC"".

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
Édifice
palais de justice actuellement hôtel de ville

palais de justice actuellement hôtel de ville

Commune : Villefranche-de-Rouergue
Adresse : promenade du Guiraudet