plafond peint à caissons du premier étage de l'ancien presbytère (salles sud-est) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel

Dossier d’œuvre objet IM11004298 | Réalisé par

Ortiz Marion

recensement des peintures murales

plafond peint à caissons du premier étage de l'ancien presbytère (salles sud-est)

France > Occitanie > Aude > Lagrasse

Œuvre étudiée

Auteur

Poitou Philippe

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Boyer Amélie

Boyer Amélie
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Dossier non géolocalisé

Localisation

Commune Lagrasse
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Adresse 16 rue Paul Vergnes
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Emplacement dans l'édifice premier étage ; salles sud-est
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Désignation
Historique
Description
Statut, intérêt et protection
Illustrations
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Désignation

Historique

Le plafond est connu depuis 1946. La dendrochronologie réalisée par Frédéric Guibal a permis de dater l'abattage des bois en 1453. L'étude héraldique réalisée par Gauthier Langlois en 2019 propose de dater les peintures à la dernière décennie du XVe siècle, en 1492.

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Période(s)
- Principale : 4e quart 15e siècle
Dates
- 1453
- 1492

Description

Le plafond devait initialement couvrir un seul espace, aujourd'hui divisé en deux salles et un couloir. Il se constitue de huit caissons formés par le croisement de trois poutres transversales et d'une poutre longitudinale composée de quatre sections. Elles s'insèrent en tenons et mortaises dans les poutres transversales. Le solivage est posé parallèlement à la poutre longitudinale, selon une orientation est-ouest. Le plafond conserve 78 closoirs recevant la majorité du décor.£Les caissons IV à VIII ont connu des modifications postérieures au montage du plafond, comme en atteste la perte de deux closoirs et de deux solives. Pour Laura Ceccantini, le plafond devait à l'origine se poursuivre en encorbellement sur la rue.

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Catégories

peinture
Matériaux
- bois
Iconographies
- armoiries
- homme
- moine
- femme
- prostituée
- végétal
- animal
- hybride
- fête
- jeu
- pet
- souffle
- obscénité
- soumission
Précision représentations

Le décor peint du plafond se compose de nombreuses armoiries parmi lesquelles celles attribuées à Jeanne de Saint-Astier, mère du commanditaire, sont les plus représentées. Elles occupent des emplacements privilégiés (axe central ou extrémités des poutres) et sont figurées dans la majorité des caissons. A côté d'elles, il est possible d'identifier les armes de la famille royale et de nombreux prélats auxquels le commanditaire devait rendre hommage. Ces insignes sont accompagnés par des scènes historiées avec notamment des scènes de fête (fous, musiciens, montreur de singe), des scènes à caractère scatologique ou véhiculant un discours moralisateur (des hommes présentés comme victimes des femmes). Quelques closoirs reçoivent également un bestiaire et des hybrides.£Le commanditaire du plafond peint était probablement un membre de la famille d'Abzac. En effet, plusieurs armoiries de cette famille figurent sur les trois plafonds peints conservés dans l'ancien presbytère. Elles occupent des places importantes en étant soit au niveau des extrémités des poutres, soit dans l'axe central. Gauthier Langlois propose d'identifier comme commanditaire Audoin d'Abzac, neveu de l'abbé de Lagrasse, Pierre d'Abzac de la Douze à qui il succéda comme abbé (1495-1498). A plusieurs reprises, des armoiries représentées pourraient se rattacher à la mère d'Audouin.
Inscriptions & marques
- armoiries