L'alcoomètre de Duvivier est décrit en détail dans le n° 240 du Journal de Toulouse en 1858 qui en vante la simplicité par rapport à ses concurrents. Pour déterminer la proportion d'alcool d'un liquide, il se fonde sur la propriété qu'a l'alcool d'être plus volatile que l'eau pendant l'ébullition du mélange qui le contient et d'être combustible. Le liquide à vérifier (préalablement versé jusqu'au niveau 100 dans une éprouvette graduée) est inséré dans une chaudière en cuivre chauffée à la lampe à alcool et surmonté d'un tube large d'environ 12 mm qui communique avec la chaudière par une ouverture de 1 mm par où s'échappent les vapeurs alcooliques. Lors du chauffage, des vapeurs apparaissent qui s'enflamment au contact d'une allumette. Quand la flamme s'éteint, on refroidit la chaudière dont le résidu est reversé dans l'éprouvette : le nombre de degré manquant indique alors en centième la quantité d'alcool du liquide.