La plaque dédiée à François Verdier est inaugurée le dimanche 13 juillet 1947 en même temps que la rue qui porte le même nom. Elle est fixée contre le mur extérieur de la maison natale de François Verdier né le 7 septembre 1900. Après des études à Toulouse, il prend la succession de l'entreprise familiale de vente de machines agricoles, magasins situés dans la capitale régionale. Secrétaire fédéral de la Ligue des droits de l'homme, il soutient les Républicains espagnols lors de la guerre d'Espagne. Franc-maçon, il est destitué de son siège au tribunal de commerce lorsque le gouvernement de Vichy se met en place. Il rejoint le mouvement Libération-Sud et assume rapidement des responsabilités, prenant le surnom de ""Forain"". Après l'invasion de la zone Sud le 11 novembre 1943 par l'armée allemande, Forain est choisi par le général de Gaulle et devient le chef des Mouvements Unis de la Résistance (M. U. R.) pour Midi-Pyrénées. Il organise la réunion des nombreux groupes de résistance puis les opérations de parachutages, sabotages, renseignements... Mais il est arrêté dans la nuit du 13 au 14 décembre 1943 par la Gestapo à son domicile toulousain. Il est interrogé, torturé à la prison Saint-Michel et sa femme est déportée. Conduit en forêt de Bouconne, aux alentours de Toulouse, il y est probablement exécuté. Son corps est découvert le 27 janvier 1944. Un monument est érigé en ce lieu par l'association ""Libération-Sud"", inauguré le 11 novembre 1961. De nombreux témoignages rendent hommage à François Verdier, une plaque posée à l'entrée de sa maison au quartier toulousain de la Côte-Pavée, deux collèges portent son nom, celui de Lézat-sur-Lèze depuis juin 1998 (une plaque à l'entrée de l'établissement est dévoilée) et celui de Léguevin (31), ainsi que les allées et une station de métro à Toulouse.