Le 6 septembre 1973, un article paru dans le quotidien régional ""La Dépêche du Midi"" informe de la cérémonie qui se déroulera le 11 novembre suivant. Ce jour-là, son fils François Barrère, avec Marcel Bergail maire de Vicdessos et l'initiateur de cette cérémonie et cousin de Marcel Barrère-Cassagnet, Robert Rouzaud maire honoraire de Siguer, doivent dévoiler la plaque dédiée à Marcel Barrère-Cassagnet. Né à Auzat en 1907, fils de gendarme, il est élu conseiller général du canton de Vicdessos en 1936. A la suite de la catastrophe d'Izourt, - une avalanche avait alors fait de nombreux morts dans ce lieu dans lequel était construit un barrage - il se dépense sans compter. Mais affecté de graves ennuis de santé, il entre en sanatorium près de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Puis il revient à Vicdessos pendant l'Occupation et organise des refuges et évasions. D'après les témoignages de son cousin, Robert Rouzaud, les regroupements se faisaient à Sem puis les passeurs amenaient les évadés en Espagne par le pic d'Endron. Mais, dénoncé, Marcel Barrère-Cassagnet est arrêté en 1944 par la Gestapo et déporté au camp de Buchenwald (Allemagne) dans lequel il décède le 5 mai 1944. La plaque commémorative est apposée sur la maison dans laquelle le docteur demeurait. Après la catastrophe d'Izourt, Marcel Barrère-Cassagnet avait été nommé chevalier de l'ordre de la Santé Publique. Il a été décoré à titre posthume de la Légion d'honneur, de la médaille de la Résistance, de la Croix de Guerre et de la Freedom United States of America.