La plaque commémorative dédiée à Jules Amouroux a été érigée, d'après André Roques maire de Rieucros, ""le 7 décembre 1947, sous la présidence de M. Badiou, député-maire de Toulouse"". Elle rappelle le souvenir de l'avocat Jules Amouroux, originaire de Rieucros. Né le 15 octobre 1894, après des études à Lyon, il devient avocat et adhère au parti socialiste et à la Grande Loge de France. Nommé juge de paix en 1936 au Mas-d'Azil, il est révoqué le 2 octobre 1941 par le gouvernement de Vichy et entre dans la Résistance. Il crée le mouvement ""Franc-tireur"" en Ariège en octobre 1941 et décide, avec Ernest Giret son adjoint, de zones de parachutages près de Rieucros sur un terrain baptisé ""Pamplemousse"". Les premiers parachutages sont réceptionnés en avril 1943 et le terrain servira jusqu'à la Libération. Jules Amouroux participe à des filières de passages. Le 14 mars 1943, il fédère avec Irénée Cros (autre figure de la résistance ariégeoise) responsable du mouvement ""Combat"", les MUR (Mouvement Unis de la Résistance). Le 14 décembre 1943, Irénée Cros est assassiné et Jules Amouroux est arrêté par la Gestapo, torturé dans la villa Lauquié à Foix, déporté à Buchenwald, camp dans lequel il décède le 4 décembre 1944. Une plaque dédiée à Jules Amouroux est depuis le 17 novembre 1946 fixée dans la rue Cuvier à Lyon et la rue dans laquelle est située la maison où il a été arrêté, à Rieucros, porte son nom.