La Croix de l'Ariège, hebdomadaire paraissant tous les dimanches, informe ses lecteurs de la cérémonie qui s'est déroulée dans l'église paroissiale le dimanche 25 février 1923. Ce jour-là, après les vêpres, en présence de l'archiprêtre de Saint-Lizier, l'abbé Perreu entouré d'une foule nombreuse consacre deux cloches dont l'une est dédiée aux morts de la Grande Guerre et bénit une plaque commémorative. La cloche commémorative, baptisée Martine, a été donnée par la paroisse à la commune, achetée grâce à une souscription publique comme il est indiqué dans le registre de délibérations de Montgauch, en séance du 19 novembre 1922, Jean Roques étant alors maire. Comme l’indique par ailleurs l’abbé Dhers auteur d’un inventaire des cloches sur le département de l’Ariège dans les années 1960-1967, le parrain de cette cloche est Jean Terré habitant le village, et sa marraine est Marie Bergès veuve Vives demeurant au lieudit ""le Priou"", tous deux faisant partie des principaux propriétaires de la commune. La deuxième cloche date de la même année, 1922 et la troisième, la plus ancienne, portant la date de 1629, est protégée au titre des Monuments Historiques. Enfin, la phrase suivante est rapportée sur la cloche des morts ""Nous avons mieux aimé mourir que de voir la patrie déshonorée et nos autels profanés"".