Deux cloches sont bénies le 28 décembre 1919 à Massat par Monseigneur l'évêque de Pamiers, clôturant ainsi la mission prêchée depuis le 7 décembre 1919 par deux pères jésuites de la Compagnie de Jésus en résidence à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Cette cloche dite ""Cloche des Morts de la Guerre"", baptisée Anne-Lucienne, a pour parrain le colonel Soula et pour marraine Anna Amiel, fille de l'adjoint au maire de Massat et nouveau conseiller d'arrondissement. De fait, le jour de la cérémonie, le lieutenant-colonel Soula était absent – les transports étant en ces temps difficiles, peu fiables -, A. Galy-Gasparrou, lieutenant en permission et second fils du conseiller général et maire de Massat l’a remplacé. La cérémonie se déroule devant l'entrée de l'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, les cloches étant suspendues ""à un solide appareil"". Le banc d'oeuvre est occupé par les membres du conseil municipal de Massat et de Boussenac et, tout prêt des cloches, les fauteuils des parrain et marraine sont installés. Monseigneur Marceillac, évêque de Pamiers bénit les cloches, un enfant de Massat - un ancien Poilu - décoré de la croix de guerre, l'abbé Piquemal, curé de Lacave, procède aux ablutions liturgiques et monseigneur fait les saintes onctions. Le révérend père Clauzel monte en chaire et la chorale entonne le ""Noël de la Victoire"", ""l'Hymne aux vainqueurs"", le ""Tu Rex Gloriæ"" puis le ""Chant des cloches"". La messe basse est célébrée par le vicaire général et l'après-midi, le tableau commémoratif situé dans l’église est béni.