Jean Penent (op. cit., p. 29) attribue le tableau à Jacques Boubène (1555-1605), très probablement vers 1600. au moment où l'évêque Bertrand du Parron entreprend la reconstruction de l'église Notre-Dame-du-Camp qui avait été mise à mal par les protestants en 1576.
La toile n'a logiquement pas pu être placée dans son lieu de destination car la reconstruction de l'église fut interrompue entre 1630 et 1645 faute de moyens avant d'être rendue au culte en 1672. Jean Penent estime que la toile a échappé à la destruction iconoclaste des protestants jusqu'à son installation dans l'église dans le dernier quart du siècle.
La composition du tableau, la richesse des ornements et des couleurs comme les figures dansantes renvoient à l'Ecole de Fontainebleau.
La toile, exposée au musée des Augustins en 2001 fit alors l'objet d'une restauration.