Le 31 mai 1924, le conseil municipal de Goulier-et-Olbier décide d'inscrire sur le budget additionnel de la commune la somme de 1 400 francs. Elle représente le montant nécessaire à l'acquisition de deux plaques commémoratives en marbre, plaques dédiées aux enfants de la commune morts pour la France pendant la Grande Guerre. La commune s'appelait alors Goulier-et-Olbier jusqu'aux arrêtés préfectoraux de 1965, année au cours de laquelle la section d'Olbier est extraite puis rattachée à la commune d'Auzat. En 1924, la première plaque est fixée à l'intérieur de l'église d'Olbier, la deuxième contre le mur extérieur de l'église Saint-Michel de Goulier. Identiques dans leurs formes et les éléments de décors portés mais de dimensions différentes, elles proviennent toutes les deux du même traité passé de gré à gré entre le maire Michel Augé et Bernard Doat, industriel et directeur de l'entreprise Marbrerie Toulousaine située 44 allées Lafayette à Toulouse. La commande spécifiait que 9 noms et prénoms seraient gravés sur la plaque d'Olbier. Il y en a aujourd'hui douze donc trois noms ont été, ajoutés, ceux de Franc, Barbe et Léro. Lors de l'inauguration de ce monument, la statue de Jeanne d'Arc est alors réutilisée puisqu'elle porte le titre de bienheureuse. Jeanne d'Arc est bienheureuse depuis 1909 et sera canonisée le 9 mai 1920. La liste des noms et prénoms des 12 soldats morts pour la France en 1914-1918 et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en pièce annexe.