La plaque commémorative située dans la salle de la mairie était à l'origine à l'école communale. En effet, dans un article paru en septembre 1959 dans le quotidien régional, la Dépêche du Midi, son auteur déplore l'absence d'un monument aux morts communal et informe de l'existence de plaques à l'église et à l'école de filles. Cette plaque a vraisemblablement été érigée au début des années 1920 grâce à l'initiative de l'institutrice d'alors, mademoiselle Bordenave. D'après les informations parues dans la Dépêche du Midi le 6 septembre 1920, l'enseignante organisait en 1920 des soirées patriotiques dans le but de commémorer les ""héros de la Grande Guerre"". Elle aurait fait don de la plaque commémorative à l'école d'après l'enquête orale menée de nos jours. Cette plaque réalisée par Paul ou Baptiste Descous, marbriers locaux était à l'origine fixée au mur, derrière le bureau de l'enseignante. Parce que l'école ""où personne ne peut la voir"" était désaffectée, sur décision du conseil municipal réuni le 1er juin 1977, cette plaque devait être fixée sur le nouveau monument aux morts. Elle a été déplacée à la mairie en 1977. ""La gloire fait la mort plus belle que la vie"" phrase gravée au-dessous de la liste des soldats morts est le dernier vers de ""Pour le jour des morts"" poème daté de novembre 1914 et paru dans le livre ""1914-1916, poésies"" d'Henri de Régnier (1864-1936) de l'Académie française. La liste des noms, prénoms des 10 soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en annexe.