Sous le mandat de Joseph Alpine, maire en mai 1919, il est décidé que ""le conseil voulant rendre hommage aux héros de la commune victimes de la Grande Guerre et perpétuer leur souvenir, propose de graver leur nom et la date de leur mort sur les plaques de marbre"". A cette fin, le conseil municipal vote un crédit de 600 francs au budget additionnel de l'année 1919. Cette somme sert à honorer le traité de gré à gré signé entre le maire réélu le 7 décembre 1919 et monsieur Doat de l'entreprise Marbrerie Toulousaine située allées La Fayette à Toulouse. Ce contrat signé le 15 décembre 1920, le monument aux morts communal érigé dans l'église communale peut être inauguré. Au préalable, le maire a eu soin de demander au préfet l'autorisation d'apposer cette plaque à l'entrée de l'église sur le mur gauche, ""vu que la commune ne se compose que de hameaux dispersés ne comprenant aucune place publique"". La statue de la bienheureuse Jeanne d'Arc porte la signature du fabricant de statues toulousain Moncassin Ainé, alors situé rue Bayard. L'inscription ""bienheureuse"" indique que cette statue a été achetée entre 1909, date de la béatification, et le 16 mai 1920, date de canonisation de Jeanne d'Arc. Il s'agit donc très vraisemblablement d'une statue déjà présente dans l'église lors de l'érection du monument aux morts. Une plaque commémorative sera fixée dans l'école communale et un monument aux morts sera édifié sur la place publique à la fin des années 1980.