Les peintures sont décrites en 1981 par Marcel Durliat dans le numéro 115 de la Revue des Monuments historiques.
Dans le cul-de-four de l'abside, la Cour céleste entourant le trône de Dieu est réduite aux symboles des évangélistes, au chérubin et au séraphin.
Au-dessous, la partie tournante de l'abside comportait trois registres superposés dont la hauteur allait en croissant de haut en bas. Très à l'étroit entre les archivoltes des fenêtres apparaît un cycle de l'Enfance du Christ, comprenant l'Annonciation, la Visitation, le Songe de Joseph, la Nativité et l'Adoration des mages.
Du registre intermédiaire développé entre les fenêtres il ne subsiste qu'une faible partie de l'Entrée du Christ à Jérusalem. Le registre inférieur est le mieux conservé. Il correspond à un cycle de la Passion et de la Résurrection.
Sous la fenêtre centrale, le Christ est figuré sur la croix entre le porte-lance et le porte-éponge, Marie et saint Jean. Les anges présentant le Soleil et la Lune donnent à la scène sa dimension cosmique. A gauche de la Vierge subsistent les restes d'une Flagellation et à droite de saint Jean les soldats de la Résurrection.
Sur la voûte en berceau du choeur, le Jugement dernier était présidé par un grand Christ, dont on n'aperçoit plus que les pieds. Au sud, les scènes distribuées sur deux rangs montrent successivement : les trois patriarches Abraham, Isaac et Jacob tenant les âmes des Justes dans leur sein, puis une résurrection des morts et un ange accueillant un élu dans le Paradis ; pour finir, un groupe d'élus assis sur des trônes et coiffés d'une couronne. Au nord, on ne distingue plus que les restes infimes de deux compositions : l'une représentant peut-être un des anges du Jugement dernier s'adressant à des vivants, l'autre correspondant à la représentation de l'Enfer.
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013