Dossier d’œuvre architecture IA82119720 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Belle Epoque
église paroissiale Saint-Nazaire
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Pays Midi-Quercy
  • (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Midi-Quercy
  • Commune Réalville
  • Lieu-dit Saint-Nazaire
  • Cadastre 1830 G 401 à 403 ; 2007 ZD 38
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Nazaire

L’église Saint-Nazaire, isolée à 2 km du bourg de Réalville, est une modeste illustration du mouvement de reconstruction d’églises de style néogothique à la Belle Epoque.

L'ancienne église Saint-Nazaire construite en terre au centre de l'actuel cimetière a été démolie puis rebâtie en brique en 1896, quelques centaines de mètres à l'ouest, sur un terrain légué à la cure par l'abbé Moncouet. L'église est érigée selon les plans de l'architecte Gabriel Bréfeil pour un montant de 18229,46 francs. La construction a été presque entièrement financée grâce aux ressources personnelles du curé de la paroisse de Saint-Nazaire, l'abbé Linon ainsi qu'au legs de l'abbé Moncouet (6000 francs).

Le 23 septembre 1896, le préfet signe un arrêté de désaffection de l'ancienne église et d'autorisation d'exercer le culte dans la nouvelle. A cette date, l'église est inachevée. La fabrique a en charge l'achèvement de l'intérieur et la construction des deux chapelles latérales. L'abbé Linon cède à la commune l'église qu'il a fait construire.

Sur le mur ouest de la nef, une plaque commémorative relève les noms de sept habitants de la paroisse de Saint-Nazaire, morts pour la France lors de la première guerre mondiale avec la mention "1914-1918 morts au champ d'honneur".

Isolée de tout habitat, l'église Saint-Nazaire est implantée près d'un carrefour, au nord de la Lère, à la base des premiers coteaux. L'édifice est entièrement construit en brique mis à part le soubassement qui est en béton banché. L'église n'est pas orientée ; le chevet est au nord. Elle présente un plan en croix latine avec deux chapelles latérales formant faux-transept et un chevet à cinq pans.

La nef à quatre travées, les chapelles latérales et le choeur sont voûtés d'ogives. Le confessionnal est aménagé dans l'épaisseur du mur séparant la chapelle latérale ouest et la sacristie. Dans la chapelle latérale est, une porte percée dans le mur nord permet d'accéder à une pièce annexe servant de remise.

L'entrée dans l'église s'effectue au sud, par un portail à arc brisé percé dans le clocher-mur. Le portail à deux voussures est encadré par deux contreforts à glacis en brique et surmonté par une rosace. Au-dessus de la frise à longs modillons de brique, le clocher est ajouré par deux baies en mitres surmontées d'un jour en losange. Enfin, le sommet du clocher est couronné d'une croix en fonte.

Le chevet est ajouré par trois grandes baies à arc brisé aux encadrements en brique. Celles de la nef, de moindre taille, sont similaires. Le toit à longs pans de la nef et la croupe polygonale sur le chevet sont couverts en tuile creuse. L'église compte seize contreforts en brique qui sont interrompus à trois reprises par des glacis. Ces contreforts participent à l'animation des élévations car ce sont les seuls éléments à ne pas être enduits avec les encadrements des baies, le bandeau du soubassement, la corniche et le portail d'entrée.

  • Murs
    • brique
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    église clocher-mur
  • Techniques
    • sculpture
    • vitrail
  • Représentations
    • feuillage
  • Précision représentations

    L'intérieur de l'église est sobre. Un bandeau mouluré soulignant la limite entre le soubassement en béton banché et l'élévation en brique fait le tour de la nef et du choeur. Il n'est interrompu que par l'emplacement de la chaire, des deux chapelles latérales et des colonnes du choeur. Les seuls éléments sculptés et peints sont la base et les chapiteaux des deux colonnes ainsi que tous les culots feuillagés des retombées des arcs. Les vitraux de Pierre-Gustave Dagrant présentent des personnages.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Extrait du registre des délibérations du Conseil municipal, 24 mai 1896 ; Lettre, Abbé Linon, 30 mai 1896 ; Extrait du registre des délibérations du Conseil de fabrique de Saint-Nazaire, 14 juin 1896 ; Procès-Verbal d'enquête de commodo et incommodo, 20 juillet 1896 ; Arrêté, 23 septembre 1896.

    AD Tarn-et-Garonne : O 597
  • Plan cadastral, section G, feuille 13, 1830.

    AD Tarn-et-Garonne : 3 P 2451
  • Plans des fiefs de l'abbaye de Saint-Marcel, plan n° 5, 1788.

    AD Tarn-et-Garonne : H 58
  • Inventaire des biens dépendant de la Fabrique de l'église de Nazaire, 3 mars 1906.

    AD Tarn-et-Garonne : V 83

Bibliographie

  • HAUTEFEUILLE Florent, Structures de l'habitat rural et territoires paroissiaux en bas-Quercy et haut-Toulousain du VIIe au XIVe siècle, thèse de doctorat, université de Toulouse II Le Mirail, tome 8, annexe 1, vol. 6, juin 1998.

    AD Tarn-et-Garonne
  • GAYNE Pierre, Dictionnaire des Paroisses du Diocèse de Montauban, s. l., 1978, p. 240.

    AD Tarn-et-Garonne
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011
(c) Pays Midi-Quercy
(c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
(c) Inventaire général Région Occitanie