Le cimetière est clôt par un muret en moellon de calcaire.

A l'intérieur, le tombeau de la famille Fontes est remarquable. Les quatre pyramides en pierre, reliées par de grosses chaînes en fonte délimitent la concession et participent à l’emprise marquée du tombeau dans l’espace. Il se compose d’une colonne rompue en granit, massive, ornée de lierre. Inédite au cimetière de Caylus, la colonne, élément prisé, orne régulièrement les sépultures de ce début du XXe siècle. Alphonse Fontes s’éteint en 1918, à l’âge de 68 ans après 30 années de vie et de travail en Espagne. Ses restes sont rapportés en 1924 dans le tombeau familial. Une plaque sur l’une des faces du piédestal et une palme sur une autre, rappellent les honneurs que reçu cet homme fait chevalier de l'ordre royal d'Isabelle la Catholique, décoration qui récompense les actes civils des espagnols et des étrangers dans l’intérêt de l’Espagne.

Un autre tombeau (ou chapelle funéraire), celui des familles Cambe-Durieu-Turlan, abrite quelques couronnes de perles. Ces compositions florales sont faîtes de perles enfilées sur des fils de fer ou de laiton, modelés et assemblées par la suite pour former des fleurs et des feuilles. Vendus par les droguistes, les quincaillers, les menuisiers ou les entreprises de pompes funèbres, ces décorations mortuaires ornent les tombes des riches et des pauvres, preuves d’une forme de démocratisation des rites funéraires à la Belle Époque. Dans le cimetière de Caylus, ce tombeau est l'un des rares à en conserver quelques unes.