• inventaire topographique
ferme de Lapeyre
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Pays Midi-Quercy
  • (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Midi-Quercy
  • Commune Monteils
  • Lieu-dit Lapeyre haute
  • Cadastre 2022 B 790
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    fournil, toit à porcs, poulailler, grange, étable à vaches, chai

La ferme a été construite au cours de la seconde moitié du 19e siècle. Il s’agit d’une construction ex nihilo.

Le plan par masse de cultures de 1807 mentionne à cet emplacement, une vaste terre labourable et une parcelle de vigne au nord (parcelle A 792 aujourd’hui vraisemblablement). En 1835, d’après le cadastre, la terre appartient à Antoine Miquel dit Trauquet.

Tout au long du 19e siècle, le lieu-dit est nommé dans les sources, « Les Insargues », « Lapeyre » ou « Mathio-bas ».

Jean Miquel (père) ou Jean Miquel (fils) fait construire la ferme au cours de la seconde moitié du 19e siècle. D’après les matrices du cadastre (ADTG_3 P 1412), une construction nouvelle est ajoutée en 1889. Il peut s’agir de la dépendance où se trouve le fournil ou d’un simple agrandissement de la maison déjà construite à cette date.

En effet, en 1881, Jean Miquel (fils) habite cette maison avec sa femme Rosalie ou Rose (née Solomiac, mariée à Jean le 23 aout 1877, à Monteils), son père (Jean Miquel), sa mère (Marie Tournier) et un domestique (ADTG, recensements de population). Au tournant des 19e et 20e siècles, Jean et Rosalie Miquel y vivent avec un domestique et aussi pendant un temps avec la mère de Rosalie. Jean Miquel est cultivateur et expéditeur de bétail (recensement de 1906). Jean et Rosalie occupent la maison jusque dans les années 1930.

En 1946, les dénombrements recensent Théophile et Jeanne Prouet (mari et femme) en tant que nouveau propriétaire exploitant et cultivatrice de la ferme des Insargues.

Aujourd’hui, la ferme a connu peu de transformations, ce qui est assez rare. Toutes les fonctionnalités du système de polyculture-élevage en vigueur au 19e siècle sont encore lisibles dans les bâtiments et dépendances (fournil, poulailler, clapier, toits à porcs, étable, remise, chai, etc.).

Différents travaux de réfection ont été engagés en 1992 et 2006.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1889, daté par source

La ferme est composée de deux bâtiments, une maison avec l’habitation et les parties agricoles sous le même toit et une dépendance à l’est, comprenant un fournil, des toits à porcs, poulailler et clapiers. La ferme est essentiellement construite en brique de terre crue, mise à part les murs exposés (élévation ouest). Le moule à adobe qui a pu servir à façonner les briques crues est conservé. Il mesure 38.5 x 28 x 5 cm. Dans l’étable, la couchette du domestique est aussi conservée. Il s’agit d’un lit en bois entouré de planches, d’un 1.70m de long par 80 cm de large.

  • Murs
    • calcaire moellon
    • brique crue
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Pays Midi-Quercy
(c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
(c) Inventaire général Région Occitanie