Cette école maternelle construite en 1905 par l'architecte Caulet abrite encore de nos jours, l'école maternelle du groupe scolaire "les 7 fontaines". Sa façade principale présente une riche ornementation en pierre de taille, rarement observée sur les écoles du territoire.
- opération ponctuelle
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- (c) Pays Midi-Quercy
- (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays Midi-Quercy
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Commune
Septfonds
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Adresse
rue Jean Lacam
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Cadastre
1832
E
334
;
2015
E
2096
-
Dénominationsécole maternelle
Dès 1883, le Conseil municipal demande la création d'une école maternelle car le local actuel est jugé « convenable mais pas suffisant » (lettre au Préfet, ADTG O 718). Un grand nombre de familles passe toute la journée dans les fabriques de chapeaux et se voit obligé de laisser leurs enfants sans surveillance. A cette époque, il s'agit de 50 enfants entre 2 et 7 ans.
En février 1905, l'inspecteur primaire indique que la construction d'une nouvelle école est parfaitement justifiée en raison de l'augmentation de la population (2371 habitants en 1905) liée à la prospérité de l'industrie des chapeaux de paille. En 1905, 103 élèves fréquentent les écoles maternelles existantes (une classe enfantine annexée à l'école de filles et une classe maternelle privée).
Le coût de l'achat du terrain de 500 m2 de la future école maternelle s'élève à 3500 francs. Les travaux de construction débutent le 29 juillet 1905 (date de l'adjudication) dans un quartier qui compte déjà une école congréganiste de filles, une école de garçons, et une école de filles.
L'entrepreneur septfontois Jean-Pierre Mourens a en charge l'exécution des travaux d'après le devis de l'architecte Caulet en date du 13 avril 1904 (avant-métré et détail estimatif). Le cahier des charges du 13 avril 1904 détaille notamment la provenance des matériaux : sable de la rivière Aveyron, chaux hydraulique des usines de St-Antonin ou Bruniquel, moellons brutes et pierre de taille dure des carrières de Septfonds, moellons smillés des carrières de St-Amans (canton de Caylus), pierre de taille tendre des carrières de Pons en Charente, brique pressée des briqueteries de Montauban, bois de charpente et menuiserie en sapin rouge du nord, ciment portland de Grenoble, etc.
Les deux ailes latérales sont couvertes en terrasses avec un plancher en béton armé, un « mode de construction dont les résultats nous ont pleinement satisfaits » (rapport de la commission des bâtiments civils, 5 janvier 1905).
Les travaux auraient dû être achevés le 1er aout 1906 mais ils sont officiellement terminés le 28 mai 1909 (Procès-verbal de réception définitive des travaux). Le décompte définitif des travaux du 10 juin 1909 indique la somme de 18150 francs (fondations, maçonneries de moellons et pierre de taille, plâtrerie, cloisons en briques creuses, crépis extérieur, enduits intérieurs, charpente, couverture, menuiserie, zinguerie, serrurerie, vitrerie, plancher en ciment armé Hennebique, balustrade en pierre, etc.).
De nombreux documents d'archives sont conservés aux Archives départementales mais les plans et dessins d'origine semblent avoir disparu.
Depuis 2005, l'ancienne école maternelle, l'ancienne école de filles et l'ancienne école congréganiste font partie du groupe scolaire « les 7 fontaines ».
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1905, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
Le bâtiment présente un volume à un étage flanqué de deux ailes basses couvertes en terrasses. Le gros-oeuvre est en moellon de calcaire. Seule l'élévation nord ne porte pas d'enduit. L'élévation sud présente un soin particulier dans le traitement du bossage en soubassement, des linteaux à agrafes, des appuis moulurés, des cordons régnants et de la corniche, des chaînages d'angle avec des consoles, etc. Cette riche ornementation en pierre de taille distingue cette école des autres.
Au dernier niveau, sous la corniche, un cartouche porte l'inscription « école maternelle » gravée et peinte en rouge. Le toit à quatre longs pans est couvert en tuile plate mécanique (conformément au devis de 1904).
L'intérieur n'a pas été visité lors de l'enquête d'inventaire en 2022.
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Murs
- calcaire moellon
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Toitstuile plate mécanique
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Étages1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Pays Midi-Quercy
- (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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Documents d'archives
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Plan cadastral de 1832. Etat des sections de 1833.
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Lettre du Préfet, 23 mai 1883.
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Devis et cahier des charges, 13 avril 1904. Adjudication des travaux, 29 juillet 1905. Procès-verbal de réception définitive des travaux, 28 mai 1909. Décompte définitif des travaux, 10 juin 1909.
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Demande d’arrêté de mise en demeure (contre J-P Mourens), 31 juillet 1907. Rapport de M Ourgaut, commission des bâtiments civils, 5 janvier 1905. Note en réponse aux observations faites à la commission des bâtiments civils, Caulet architecte, 13 janvier 1905. Questionnaire rempli par l’inspecteur primaire, 7 février 1905.