Cette école de garçons construite en 1882 est la première école laïque de Septfonds. Elle présente une esthétique sobre mais son emplacement bien visible dans la ville et son caractère imposant, campent les ambitions de la Troisième République pour l'éducation des élèves à la fin du XIXe siècle. Classique et fonctionnelle, elle respecte le style de son auteur, l'architecte montalbanais, Léopold Gardelle.
- opération ponctuelle, Belle Epoque
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays Midi-Quercy
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Commune
Septfonds
-
Adresse
avenue Marcel Lacassagne
,
rue Henri Rey
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Cadastre
1832
E
334
;
2015
E
560
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Dénominationsécole
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Genrede garçons
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Destinationsmédiathèque
-
Parties constituantes non étudiéescour, préau
Depuis les années 1870, une école de garçons se trouve au rez-de-chaussée de la mairie, au centre de la ville. Il manque des annexes, des lieux d'aisance pour les enfants, un préau, une cour, un jardin, etc. En revanche, le logement de l'instituteur, placé au-dessus de la halle est jugé par l'administration scolaire « fort convenable et bien placé ». Seules les salles de classes doivent donc être déplacées.
L'emplacement de la future école de garçons est projeté sur un terrain d'une surface de 1381 m2. Le lieu est d'un accès facile, aux abords de la ville (en bordure de l'ancienne route nationale n° 126, actuelle RD 926, nommée aujourd'hui avenue Marcel Lacassagne). Le 4 avril 1882, la parcelle de terre labourable de Jean-Pierre Lacam (demeurant à La Bouriette), est vendue au prix de 4 frs le m2 à Jean-Louis Tabarly, alors maire de Septfonds.
Les plans et devis de la future école sont dressés le 21 avril 1881, par l'architecte de la ville de Montauban, Léopold Gardelle. C'est un architecte de renom dont l'œuvre imprègne encore aujourd'hui le paysage architectural de Tarn-et-Garonne.
Le bâtiment est prévu pour accueillir trois classes avec les enfants de Septfonds de 5 à 13 ans mais aussi une dizaine de Servanac, commune de Saint-Antonin-Noble-Val. A cette date, 114 élèves sont attendus pour fréquenter la nouvelle école laïque primaire de garçons.
Les travaux réalisés par Jean-Pierre Iches, maître charpentier à Caussade, commencent en juillet 1882. Il utilise des matériaux locaux : pierre de Septfonds, brique de Caussade, tuile creuse de marne de Caussade. Seul le bois de charpente et les planchers sont en sapin du nord. Le montant de la dépense totale est de 40 000 francs (34 500 frs pour la construction et 5500 frs pour l'acquisition du terrain).
Le procès-verbal de réception définitive des travaux a lieu le 31 janvier 1888. Le bâtiment avec ses salles de classes éclairées unilatéralement rempli toutes les conditions prescrites par le règlement du 17 juin 1880. L'école comporte un "préau couvert, des privés, une clôture, du mobilier scolaire, des calorifères", tout le confort requis à cette époque.
En 1905 et 1936, divers travaux de réfection sont engagés. En 1936, l'architecte André Soulié, à Caussade modifie notamment le mur de clôture et pose au-dessus les chaperons arrondis en ciment lissé, encore visibles aujourd'hui.
L'ancien jardin de l'instituteur (côté route départementale) est aménagé en placette sur lequel se trouve aujourd'hui un abri bus.
L'ancienne école de garçons abrite actuellement la médiathèque intercommunale de Septfonds.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1882, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Gardelle Léopoldarchitecte diocésain attribué par sourceGardelle LéopoldCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Le bâtiment de plan rectangulaire est implanté le long de l'avenue Marcel Lacassagne (RD 926, ancienne RN 126). Le préau est construit au nord, de l'autre côté de la cour fermée par un mur de clôture. Construites en rez-de-chaussée, les salles des classes sont éclairées et aérées par de grandes fenêtres. Le gros-œuvre est en moellon de calcaire mais en façade un jeu de polychromie s'opère avec la pierre de taille (blanche) et la brique (rouge).
La pierre de taille est réservée aux encadrements d'ouvertures et aux chaînages d'angle, la brique se trouve sur les arcs segmentaires des fenêtres, les tables sous-appuis des fenêtres et le bandeau sommital sur toutes les élévations. Un petit fronton triangulaire en pierre de taille surmonte l'entrée principale sur le mur-pignon, aligné sur l'actuelle rue Henri Rey (ancienne rue des écoles).
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Murs
- calcaire moellon
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Toitstuile creuse
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Étagesen rez-de-chaussée
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Pays Midi-Quercy
- (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Pays Midi-Quercy
- (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Pays Midi-Quercy
- (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
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Documents d'archives
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Plan cadastral de 1832.
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Etat des sections de 1833.
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Lettre du délégué cantonal de l’Instruction primaire de Septfonds au Préfet, 30 octobre 1880. Lettre de l’inspecteur primaire à l’inspecteur d’Académie, 6 octobre 1881. Extrait du registre des délibérations du Conseil Municipal, 15 mai 1881. Adjudication des travaux de construction d’une maison d’école de garçons, 1 juillet 1882. Liste des 114 élèves qui fréquentent l’école laïque primaire de garçons, 15 juillet 1882. Procès-verbal de réception de la nouvelle école de garçons, 25 avril 1885.
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Avant-métré, détail estimatif : portail en fer, 20 février 1904.
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Réparations aux écoles, devis et bordereau des prix, natures des ouvrages, architecte André Soulié à Caussade, 16 mai 1936.
Architecte de la ville de Montauban à partir de 1865 et architecte diocésain de 1883 à 1905, il construit de nombreuses églises (Auty, Molières), le temple de Caussade, etc. Son œuvre imprègne encore aujourd’hui le paysage architectural du Tarn-et-Garonne. Parmi ses principales réalisations figurent le pont des Consuls ou l’actuel collège Ingres à Montauban. Ces constructions ont pour points communs simplicité et classicisme, un style propre à ses réalisations qui répond avant tout à un modèle standardisé. Léopold Gardelle est un habitué des commandes publiques dans le département (mairie-école de Verfeil-sur-Seye en 1881, école de garçons de Septfonds en 1882, école de filles de Monclar-de-Quercy en 1899, mairie-école de Loze, 1880).