Dossier d’œuvre architecture IA82118945 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Belle Epoque
gare
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Pays Midi-Quercy
  • (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Midi-Quercy - Caussade
  • Commune Lavaurette
  • Lieu-dit Las Place
  • Cadastre 2015 C 879

A partir de la seconde moitié du 19e siècle, le territoire national est sillonné par un réseau de lignes de chemin de fer qui dessert la plupart des chefs-lieux de département. De nombreuses liaisons sont créées dans notre région et dès 1881, les responsables du département de Tarn-et-Garonne se préoccupent de la construction d'un réseau de chemin de fer départemental qui permettrait d'atteindre les chefs-lieux de cantons jusque là non desservis. Le désenclavement de Caylus ferroviaire de Caylus est alors envisagé avec la mise en place d'une ligne Caussade-Caylus, qui règle par la même occasion la desserte de Septfonds, souhait des industriels locaux, notamment des chapeliers. Un avis favorable est émit le 14 juin 1891 par le conseil municipal de Caylus.

Après maints projets avortés, ce n'est qu'en 1909 qu'un réseau départemental de 183 km, réparti en 6 lignes est déclaré d'utilité publique. La construction est concédée à la Compagnie Générale des Travaux Publics et Particuliers. La ligne de Caussade-Caylus est la plus courte avec 22 km. La Compagnie des Tramways est constituée en 1910, et les travaux débutent l'année suivante pour une durée de 3 ans.

Le tracé de Caussade à Caylus est bien prévu sur le terre-plein de la « Nationale 126 », excepté pour les parties les plus accidentées et à forte déclivité : côte de Dardenne, de Septfonds et de Lavaurette, où il est dévié pour atténuer la pente. La mise en service a lieu le vendredi 11 juillet 1913, avec au départ trois navettes quotidiennes : les 22km se parcourent en 1h15.

Sur cette ligne en 1920, le trafic de marchandise est essentiellement constitué par : l'expédition de colis-postaux volumineux depuis Septfonds, liés à l'industrie chapelière, des wagons complets chargés de pierre de taille au départ de Lavaurette et du ravitaillement et du matériel pour l'armée à destination du camp de Caylus.

Les stations d'arrêts appartiennent à des classes différentes en fonction des besoins de stockages, de chargement mais aussi du nombre de voyageurs. La gare de Lavaurette est une station de classe 3. Elle comprend : un bâtiment voyageurs, sans étage qui abrite le bureau du chef de station et la salle d'attente, un petit bâtiment accolé à l'un des murs du premier qui compte la lampisterie et les commodités et enfin une halle de marchandises accolée à l'autre mur, suivie d'un quai découvert.

En 1930, plusieurs lignes de la Compagnie des Tramways de Tarn-et-Garonne sont endommagées par les inondations. De sérieuses difficultés financières s'ensuivent et le Conseil général envisage la fermeture des lignes trop déficitaires. En février 1932, la Société Auxiliaire des Chemins de Fer du Midi rachète le réseau et met en place immédiatement un service mixte rail-route pour les voyageurs qui sont transportés par autobus ; le chemin de fer n'assurant plus que le transport de marchandises. Le trafic s'arrête définitivement le 31 décembre 1933 et le réseau des tramways de Tarn-et-Garonne est déclassé en 1936.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle

La gare de Lavaurette, même si elle a été transformée en habitation, conserve des volumes et des dispositions conforment aux descriptions qui sont faites des stations de classe 3, avec une pièce pour la salle d'attente, le hangar accolé... Elle est identique à celle de Caumont. Le tracé de l'ancienne voie de chemin de fer, de l'autre côté de la route qui mène au village de Lavaurette, est encore visible et empruntable à pied. Quelques bornes, constituées de blocs de calcaire équarris, sans inscription, sont encore implantées le long de la voie.

  • Murs
    • calcaire moellon
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à deux pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Pays Midi-Quercy
(c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
(c) Inventaire général Région Occitanie