• inventaire topographique, Belle Epoque
maison de villégiature, villa Marguerite
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Pays Midi-Quercy
  • (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Midi-Quercy
  • Commune Saint-Antonin-Noble-Val
  • Lieu-dit Ponget
  • Cadastre 1814 B 2931, 3162  ; 1996 B6 2209
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    villa Marguerite
  • Parties constituantes non étudiées
    écurie, logement, bassin, jardin d'agrément

En 1822 (3P1664, matrice cadastrale, fol 1660, 1661), Jean Viguié, docteur à Saint-Antonin est propritaire de la parcelle B 2931 sur laquelle se trouve une maison. Sa fille Marguerite, Lucile Viguié épouse Alfred Garipuy, médecin à Toulouse et originaire de Mauvezin (Gers) le 8 octobre 1874 (AD 82, 6 E155 53, acte de mariage, Saint-Antonin-Noble-Val).

Le couple Garipuy qui réside à Toulouse, fait construire une résidence de villégiature, la « villa Marguerite » au début des années 1890. La nouvelle construction (parcelle B 3162) est déclarée dans les matrices cadastrales en 1895 avec 50 ouvertures, au « Pouget ». Des plans non signés sont datés « Toulouse, le 15 novembre 1890 » (Archives familiales Seibel). D’après la tradition orale, c’est l’architecte Germain Olivier (1869-1942) (ou son père Théodore) qui a dessiné cette villa.

Les conceptions hygiénistes de l'époque sont mises en application dans les aménagements intérieurs de cette maison. L'extérieur reprend la même logique néogothique et éclectique que le domaine d'Abbadie à Hendaye (Pays-Basque), dont la construction, entre 1862 et 1870, a été confiée à Viollet-le-Duc. L'inspiration est puisée dans les modèles médiévaux, tours crénelées, volumétrie compliquée des toitures, gargouilles, etc.

La tour crénelée de la villa Marguerite, construite sur l'élévation nord, était autrefois couverte d'un toit conique.  Les photographies de la fin du 19e siècle, d'Amélie Galup, Théodore Déjean (AD 82, fonds Déjean-Vaissié, 2Fi) et de Georges Ancely (1847-1919) témoignent de l'aspect originel de la villa. Une autre photographie, prise dans les années 1930, montre deux ouvriers qui démontent la structure du toit. Excepté cet élément, aucune modification n'a été apportée au bâtiment tant en plan, qu'en élévation. Le crépi extérieur est également d'origine.

Après Lucile Viguié et Alfred Garipuy, c’est leur fils Léopold, Louis, Robert Garipuy, professeur à la faculté de médecine de Toulouse qui en sera propriétaire puis sa veuve Marthe Ancely, nièce du photographe Georges Ancely. Et, au milieu du 20e siècle, Marguerite Garipuy et son époux André Seibel en héritent.

La maison est érigée au centre d'un jardin d'agrément qui compte également un bassin, des écuries, et un logement individuel qui servait probablement aux employés. Un système d'arrosage, enterré, a été prévu dès la construction. Il fonctionnait grâce au captage d'une source en provenance du cirque de Nibousou.

Le plan de la villa est complexe, avec pour chaque élévation une composition particulière. Les préoccupations hygiénistes se traduisent tout d'abord par une recherche de lumière, et donc de nombreuses ouvertures ; et ensuite, par une division très stricte des volumes intérieurs, suivant les fonctions attribuées aux différents espaces. L'étage de soubassement accueille les cuisines et diverses pièces où travaillent les domestiques. Un escalier de service dessert ce niveau. Un escalier principal permet d'accéder aux différents niveaux supérieurs ; les cabinets d'aisances sont aménagés à chaque palier et donc bien séparés des lieux de vie. Le rez-de-chaussée surélevé compte notamment le salon et la salle à manger. Les chambres, sont quant à elles, aménagées à l'étage et chacune d'entre elles possèdent son propre cabinet de toilettes. Enfin, les combles étaient utilisés pour loger les domestiques.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée
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Documents d'archives

Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008, 2024
(c) Pays Midi-Quercy
(c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
(c) Inventaire général Région Occitanie