Dossier d’œuvre architecture IA82116304 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire
usine de fabrication des métaux dite forges de Caussanus
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Pays Midi-Quercy
  • (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Midi-Quercy
  • Commune Bruniquel
  • Lieu-dit Forges de Caussanus
  • Adresse R.D. 115
  • Cadastre 1835 B 4 à 23 ; 2005 B 897, 742, 934, 896, 10, 841, 843
  • Dénominations
    usine de fabrication des métaux
  • Appellations
    forges de Caussanus
  • Parties constituantes non étudiées
    bief de dérivation, bassin de retenue, bâtiment de la soufflerie, laminoir, affinerie, four industriel, magasin industriel, étable à chevaux, portail, carrière

Dans un rapport daté du 20 juin 1820, M. Pernolet, ex-directeur des fonderies royales du Creusot et M. Billoin, ingénieur en chef du corps royal des Ponts et Chaussées à Cahors, concluent que les premières forges de Bruniquel dites de Courbeval, mises en activité au bord de la Vère en 1807, seront abandonnées au profit d'une installation au bord de l'Aveyron, à Caussanus.

Les forges de Caussanus sont fondées en 1821 par Jean-Baptiste Garrigou qui vend rapidement son affaire à son beau-frère Augustin Lapeyrière. La construction débute en 1826 et les forges sont mises en activité en 1830.

Les pierres calcaire pour la construction ont été extraites dans une carrière située à proximité, au nord-est. Le site industriel est composé de deux hauts fourneaux, de trois feux d'affinerie, de deux laminoirs, de deux fours à réverbère, d'un bâtiment de la soufflerie, de trois halles à charbons, de divers ateliers, d'un magasin pour le fer, du logement patronal (du directeur) et du logement d'ouvriers.

Les forges ont été rattachées successivement à plusieurs sociétés dont la Compagnie de chemin de fer Paris-Orléans qui met en service la ligne Montauban-Lexos, le 30 août 1858.

L'activité des forges s'arrête en 1880. Le matériel est démantelé et proposé aux ferrailleurs.

Vers 1884, une usine de phosphates lui succède puis l'usine chimique Bozel-Malétra qui fabrique de la lessive.

Après la Seconde Guerre mondiale, le site industriel est définitivement abandonné.

L'ensemble bénéficie de mesures de protection par son inscription, en 1991, sur la liste des Monuments historiques.

Des anciennes forges de Caussanus, il subsiste aujourd'hui, l'ensemble de hauts fourneaux, le fronton de l'ancienne halle de coulée (ou de fonderie), le logement du directeur, les vestiges d'un autre logement et du magasin pour le fer, les logements d'ouvriers, le bief de dérivation, le bassin de retenue et les vestiges du bâtiment de la soufflerie, du laminoir et de l'affinerie. Les halles à charbon, la rampe d'accès aux gueulards des hauts fourneaux, les divers ateliers et les écuries ont été détruits.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1826, daté par source, daté par travaux historiques
    • 1884, daté par travaux historiques
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Garrigou Jean-Baptiste
      Garrigou Jean-Baptiste

      Négociant tarn-et-garonnais, il obtient dès la fin du 18e siècle, une vaste concession de mines de fer située entre Puycelsi et Bruniquel. Jean Baptiste Garrigou de Lalande épouse le 11 février 1798, Antoinette Rose Lapeyrière (née à Cahors le 23 mars 1777). Il est le fondateur à Bruniquel des forges de Courbeval (1807) puis de de celles de Caussanus (1821), qu'il vend rapidement à son beau-frère Jean Joseph Pierre Augustin Lapeyrière.

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      auteur commanditaire attribution par source, attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Lapeyrière Jean Joseph Pierre Augustin , dit(e) Augustin
      Lapeyrière Jean Joseph Pierre Augustin

      Financier et collectionneur d'art, Augustin de Lapeyrière rachète les forges de Caussanus (Bruniquel) à son beau-frère Jean-Baptiste Garrigou rapidement après leur création en 1821.

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      auteur commanditaire

L'entrée dans l'ancienne cour de la fonderie s'effectue par un portail dont il ne subsiste qu'un pilier en pierre de taille. De part et d'autre de l'entrée se trouvent à gauche, le logement du directeur et à droite, un bâtiment qui abritait le logement d'un caissier, celui du portier et un magasin pour le fer. Les deux bâtiments sont disposés en vis-à-vis et leurs murs pignons présentent un ordonnancement similaire.

A l'est de la cour de la fonderie, quelques vestiges des ateliers ou des écuries sont encore en place.

Au nord, derrière le fronton de la halle de coulée conservé, se trouve l'ensemble de hauts fourneaux. Ces vestiges présentent une architecture particulièrement bien soignée avec un appareillage en pierre de taille. Le bâtiment de la soufflerie, le laminoir, l'affinerie et le gros marteau étaient à l'ouest de la cour de la fonderie.

Une halle à charbon était située dans la cour, les deux autres étaient implantées au nord de la halle de coulée, au niveau de la plate forme d'accès aux gueulards des hauts fourneaux.

La prise d'eau s'effectue au nord, dans l'Aveyron dont le méandre clôt le site à l'ouest. L'eau est amenée au coeur du site par un bief de dérivation dans lequel est aménagé un bassin de retenue pour fournir l'énergie motrice à l'usine. Le bief de dérivation est entièrement construit en grand appareil.

Enfin, la cité ouvrière, est implantée au sud de l'entrée dans la cour de la fonderie. Construite en moellon de calcaire, elle est composée de deux bâtiments alignés présentant une typologie architecturale simple.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • moellon

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G DAMAGGIO Jean-Paul, "Bruniquel, village industriel : Les forges du XIXe siècle", Hors série Point gauche !, supplément au n° 21, décembre 1995.£Maisons Paysannes de France, "Visite des vestiges des anciennes forges de Caussanus", Journée du Patrimoine, le
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0593818 ; 6330285
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 44.0635554192828, 1.67460844957698
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVD82_MIDIQUERCY
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB non visible depuis le domaine public
  • VOIR_AUSSI IA82116239
  • WCOM Bruniquel
  • IMP 20220324_R_03
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    site classé
  • Protections
    inscrit MH, 1991/06/17
  • Précisions sur la protection

    logement d'ouvriers ; haut fourneau ; édifice industriel ; pavillon ; portail

  • Référence MH
  • "Monclar"" / Christian-Pierre BEDEL, Christine BRU, Villefranche-de-Rouergue : Al canton, 2002, p. 98.Carte postale, limite 19e 20e siècle.

    Collection particulière

Documents figurés

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Pays Midi-Quercy
(c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
(c) Inventaire général Région Occitanie