La maison est implantée dans le noyau primitif du bourg médiéval. Elle a probablement été édifiée entre la fin du 15e siècle et le début du 16e siècle, comme le laisse penser le type de pan-de-bois. Bien que la cheminée de l'étage soit stylistiquement datable de la fin du 13e siècle (colonettes, manteau en bois à tores et gorge), il n'est pas exclu qu'elle ait été édifiée lors de la principale campagne de construction (fin 15e siècle et le début du 16e siècle). Au rez-de-chaussée de la façade, les ouvertures ont été reprises : les arcs des deux portes ont été taillés dans le poitrail. Les croisées d'origine ont été restaurées récemment. Aujourd'hui, la maison donnant sur la Grande-Rue est liée à sa voisine (IA82113893) alors que sur le plan cadastral de 1810, elles occupent deux parcelles distinctes qui, de plus, étaient plus profondes (un logis en fond de cour a aujourd'hui disparu). Le plan de réalignement de 1828 indique, quant à lui, une façade en pan-de-bois en encorbellement. Sur l'élévation latérale, une sablière de plancher repose actuellement sur un rez-de-chaussée en moellon de calcaire. Il subsiste également à ce niveau un poteau qui atteste une organisation originelle rythmée de poteaux de bois verticaux reposant sur une sablière basse (voir IA82113915). Il est en revanche difficile de distinguer les différentes phases de reprises des éléments d'origine, associant aujourd'hui les trois élévations différentes donnant sur l'impasse de la Porte Saint-Antoine. Tout au long du 19e siècle, la maison appartient à la famille Maurel puis en 1893, Hubert Combebias (gendre Vergnes) en devient propriétaire (AD 82, 3 P1462).