Dossier d’œuvre architecture IA82100035 | Réalisé par
Chabbert Roland
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
;
  • inventaire topographique
club nautique actuellement bar-restaurant
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montauban 4
  • Hydrographies Le Tarn
  • Commune Montauban
  • Adresse 11 avenue de Toulouse
  • Cadastre 2005 BW 26
  • Dénominations
    établissement nautique
  • Destinations
    bar-restaurant

Depuis 1905, Montauban compte une association sportive d'aviron, le Club Nautique Montalbanais, dont les membres évoluent sur leTarn. Suite aux dramatiques inondations de 1930, et à la mort d'un des dirigeants du club, Adolphe Poult, qui a sauvé sur son canoë des dizaines de personnes, la Ville décide de construire un nouveau local pour l'association. Le chantier est confié en 1934 à Germain Olivier et à son collaborateur Marcel Jannin. Le nouveau bâtiment, en béton armé, est très représentatif du style "paquebot", qui est alors en vogue en Europe et aux Etats-Unis.£A Montauban, Olivier et Jannin conçoivent un bâtiment dont le vocabulaire décoratif s'inspire de celui des grands transatlantiques : lignes horizontales, étagement des terrasses, coursives intérieures, fenêtres rondes comme des hublots, ferronneries imitant les bastingages, toits-terrasses, blancheur de l'enduit extérieur... Ce principe de local lié à une activité nautique, de style paquebot, se retrouve plus généralement en bord de mer, comme à Nice ou au Touquet. Il est également repris pour construire le pavillon de la marine marchande à l'exposition internationale de Paris en 1937. Le club nautique de Montauban peut donc paraître incongru mais il s'inscrit dans la grande campagne de reconstruction d'immeubles publics et privés, tous marqués par le style Art déco, qui suit les dévastations provoquées par la crue de la rivière en 1930.£Au début des années 2000, l'édifice, d'abord signalé comme un élément remarquable de l'architecture du 20e siècle, faillit être labellisé. Il fit en vain l'objet d'un projet d'inscription au titre des monuments Historiques. Autour de 2010, l'établissement est cédé par la municipalité à un particulier qui le transforme en bar-restaurant.

Le bâtiment est bâti en béton armé Conçu sur un plan en L, il est formé d’un parallélépipède rectangle allongé haut de trois niveaux auquel est adjoint une aile perpendiculaire à la route ne comptant qu’un seul étage. Cette partie de l’édifice, qui semble avoir été dévolue à un espace d’habitation (probablement le logement du concierge) est accessible directement depuis le jardinet par une petite porte. Couverte d’un toit terrasse, elle présente une série de baies rectangulaires d’assez grandes dimensions qui témoigne d’un souci d’organisation fonctionnelle.£Le reste du bâtiment se déploie parallèlement à la rivière, tournant le dos à la route pour s’ouvrir largement sur le Tarn. Huit marches donnent accès au rez-de-chaussée percé de quatre baies rectangulaires de petite taille disposées à l’horizontale sous un cordon saillant qui marque la transition avec le premier étage simplement éclairé par un oculus. Ce cordon se poursuit sur l’aile latérale, il est un élément d’unité du bâtiment. Hormis cette baie circulaire, les murs de la façade sur rue restent aveugles. Un second cordon saillant souligne l’inscription « CLUB NAUTIQUE » du troisième niveau.£Le rez-de-chaussée servait à ranger bateaux et canots. Il abritait également les vestiaires et les sanitaires. Presque aveugle à l'est, il est très largement ouvert sur la rivière. Au premier étage, le foyer du club, vaste pièce lumineuse, s'ouvre vers l'ouest sur la terrasse principale par l'intermédiaire de deux portes fenêtres et six fenêtres rectangulaires. Le deuxième étage qui communique avec le toit terrasse dispose d'une petite terrasse arrondie équipée d'un garde-corps métallique, qui telle un poste de vigie, s'avance vers la rivière. Leur aménagement intérieur de ces salles, prévu en sapin avait été dessiné par Germain Olivier. Il n’en subsiste plus rien.£Les deux niveaux du bâtiment sont reliés au moyen d'une tourelle située au sud, qui abrite un escalier monumental en béton, de forme hélicoïdale, aux proportions recherchées et aux finitions soignées. Une verrière procure la lumière nécessaire à l'ensemble.

  • Murs
    • béton
  • Toits
    béton en couverture
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • terrasse

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Moureau (Emmanuel), "L’oeuvre des architectes Théodore et Germain Olivier " dans Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Tarn et Garonne t. CXXV, 2000, p.153 à 163.£Foucaud (Odile), Moureau (Emmanuel), Germain Olivier (1869-1942), architecte du Tarn-et-Garonne et des colonies, Toulouse, Conseil régional de Midi-Pyrénées, 2014, coll. Patrimoines Midi-Pyrénées, 116 p.
  • NOTB_S Archives Départementales de Tarn-et-Garonne, fonds Olivier
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI IA82100030 ; IA31011499
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2008, 2015
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Ville de Montauban
Chabbert Roland
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.