Dossier d’œuvre architecture IA81030067 | Réalisé par
  • inventaire topographique
église paroissiale Saint-Blaise
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes Tarn-Agout
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Tarn-Agoût - Lavaur Cocagne
  • Commune Roquevidal
  • Cadastre 1825 A 86  ; 2016 A 251
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Blaise

L'église Saint-Blaise est construite dans le dernier quart du 17e siècle en même temps que le presbytère qui la prolonge. Les matériaux sont en partie issus de la démolition de l'ancienne église.

L'église de Roquevidal serait établie dès le début du 14e siècle car sa paroisse figure dans la bulle de délimitation du diocèse de Lavaur de 1318 (H.G.L. p. 164).

L'église est entièrement reconstruite à partir de 1676 par le maçon Pierre Courjade cependant, les travaux ne sont achevés qu'en 1682 (A. de la Société archéologique de Lavaur : PP 65/1). Les contrats précisent que la sacristie et le presbytère sont construits à la même période (A. de la Société archéologique de Lavaur : PP 65/2 ; PP 65/3).

Les matériaux sont en partie issus de la démolition de l'ancienne église tandis que le reste provient des alentours et d'une tuilerie située au Faget (A. de la Société archéologique de Lavaur : PP 65/4). L'évêque de Lavaur est cité comme le maître d'ouvrage des travaux mais il est représenté par son vicaire Jean-Louis Chalanel, puis par Arnaud Clauzade de Garouste (A. de la Société archéologique de Lavaur : PP 65/1-3).

Des réparations sont ensuite effectuées dans la seconde moitié du 19e siècle mais surtout au début du 20e siècle (A.D. Tarn : 2 O 229/1).

Enfin, certains ouvrages datent la construction en 1713 mais sans justification (Crozes, p. 110).

Orientée, l'église se présente sur un plan allongé composé d'une nef et d'un chevet plat.

Les murs sont construits en moellon de calcaire, seules les chaînes d'angle et les baies sont en pierre de taille. L'élévation nord a conservé son enduit, le reste de l'édifice en est dépourvu.

La nef est surmontée d'un clocher-mur à pignon triangulaire en briques, ajouré de trois baies campanaires et agrémenté de deux pinacles.

La nef à quatre travées est flanquée d'une chapelle latérale et d'une sacristie. Les murs intérieurs sont recouverts de peintures murales en faux-appareil. De faible hauteur, la nef est divisée par des arcs doubleaux à anse de paniers et est voûtée en arêtes. Elle ouvre sur un choeur polygonal à cinq pans également voûté en arêtes.

Enfin, un porche est adossé au mur ouest et permet l'accès à la nef. Le portail est formé d'un arc en plein cintre orné de deux colonnes à chapiteaux qui semblent avoir été refaites récemment.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
    • brique
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à deux pans
  • Typologies
    clocher-mur
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Archives de la Société archéologique de Lavaur :

    PP 65/1 : Bail entre le chanoine Jean-Louis Chalanel et Pierre Courjade, maçon à Soual, pour démolir et rebâtir l'église de Roquevidal, acte du notaire Antoine Mazas du 10 novembre 1676.£PP 65/2 : Rappel en 1682 du contrat établi en 1676 pour la construction de l'église, la construction n'a pas été achevée. Assignation contre Pierre Courjade pour la poursuite des travaux de construction de l'église£PP 65/3 : Détail des travaux à effectuer pour l'achèvement des travaux de construction de l'église, le 30 juin 1682.

    PP 65/4 : Quittance de 92 livres 15 sols faite par François Matou tuilier du Faget pour les tuiles employées à l'église de Roquevidal, 27 septembre 1683.

    Archives de la Société archéologique de Lavaur : PP 65/1 et suiv
  • A.D. Tarn : 2 O 229/1 : Délibération du Conseil municipal du 9 février 1908 au sujet de réparation à l'église et au presbytère.

    Délibération du Conseil municipal du 14 novembre 1909 au sujet de réparation au porche de l'église.

    Marché de gré à gré du 21 juillet 1923 entre l'entrepreneur Marius Escande et la commune pour les réparations du porche et de la toiture de l'église.

    AD Tarn : 2 O 229/1

Bibliographie

  • Crozes (Hippolyte), Répertoire archéologique du département du Tarn, Paris, impr. Impériale, 1865.

    p. 110
  • Roques (Jean), Guide du Tarn, Editions de la Revue du Tarn, Albi, 1981

    p. 426
  • Devic (Dom Claude), Vaissette (Dom Joseph), Histoire générale de Languedoc Toulouse, Privat,

    tome douzième,1889, p. 164.
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Communauté de communes Tarn-Agout
(c) Inventaire général Région Occitanie