Dossier d’œuvre architecture IA81030041 | Réalisé par
  • inventaire topographique
hôtel de ville actuellement Conservatoire de Musique et Danse du Tarn
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes Tarn-Agout
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Tarn-Agoût - Les portes du Tarn
  • Commune Saint-Sulpice
  • Adresse 31 rue de Reims
  • Cadastre 1825 B 138, 139 ; 2016 B 110
  • Dénominations
    hôtel de ville
  • Destinations
    conservatoire de Musique et Danse du Tarn

L'immeuble présent dès le début du 19e siècle est transformé pour accueillir l'hôtel de ville à partir de 1883. La façade est entièrement reconstruite en pierre et dans un style néoclassique pour identifier la fonction de mairie et affirmer la présence républicaine dans la ville.

L'édifice de style néoclassique était l'ancien hôtel de ville de Saint-Sulpice depuis le 19e siècle. La municipalité quitte l'immeuble en 2000 pour s'installer dans le parc Georges Spénale. Le Conservatoire de Musique et Danse du Tarn occupe depuis les lieux.

En état de délabrement à la fin du 19e siècle, le bâtiment est entièrement reconstruit à neuf. Les travaux de reconstruction sont exécutés par l'entrepreneur Louis Cassan en 1883 dirigé par l'architecte toulousain Gabriel Bréfeil (A.D. Tarn : 2 O 271/1).

La mairie est rapidement agrandie grâce à l'acquisition de l'immeuble voisin en 1906. L'entrepreneur Auguste Milhes rénove entièrement cette partie en 1914 sous la direction de l'architecte Guillaume Aurignac (A.D. Tarn : 2 O 271/1). Une attention particulière est portée sur la façade afin de l'harmoniser avec la façade en pierre de la mairie.

L'édifice se compose de deux bâtis, un premier de style néoclassique atteste la destination d'hôtel de ville. Il se développe sur deux niveaux de trois travées. Le rez-de-chaussée est percé de baies segmentaires tandis que l'étage possède des baies rectangulaires. La devise de la République est inscrite sur les linteaux des baies de l'étage. La façade est encadrée par des pilastres à chaque niveau, séparés par un entablement avec corniche moulurée. L'élévation se termine par un entablement avec corniche à denticules et frise moulurée portant l'inscription "REPUBLIQUE FRANCAISE".

La travée centrale a reçu un traitement particulier. En rez-de-chaussée, une porte cochère donne accès au porche. La baie de l'étage est munie d'un balcon en fer forgé, initialement en pierre, et encorbellement sculpté. Tout un décor néoclassique orne cette baie. Deux colonnes à chapiteaux composites portent un entablement avec frise et corniche à denticules. La frise est moulurée et contient une table portant l'inscription "HOTEL DE VILLE". Un édicule couronne la travée, il contient en son centre un baromètre circulaire encadré par deux pilastres et ailerons à volutes, il est coiffé d'un fronton cintré brisé à volutes supérieures rentrantes. Un écusson portant les armoiries de la Ville termine cet édicule. L'élévation est intégralement recouverte d'un parement de pierre.

Le second bâti à gauche du premier possède une élévation sur rue de deux travées remaniées au début du 20e siècle dans le même style que l'élévation en pierre de la mairie mais plus épurée. Cette élévation comporte un comble visible par des jours rectangulaires.

  • Murs
    • brique enduit
    • pierre de taille parement
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à deux pans
  • Typologies
    néoclassique
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • armoiries
    • pilastre
    • fronton
    • ordre composite
    • volute
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Dessin, papier, 1906.

    AD Tarn : 2 O 271/1

Documents d'archives

  • A.D. Tarn : 2 O 271/1 : Cahier des charges des travaux de reconstruction rédigé par l'architecte Bréfeil le 23 mai 1881.

    Procès-Verbal d'adjudication des travaux de reconstruction dressé le 28 janvier 1883 désignant l'entrepreneur Louis Cassan en charge de l'exécution

    Délibération du Conseil municipal du 8 avril 1884 indiquant la réception définitive des travaux de la mairie.

    Plans et photographie d'une maison à acquérir pour agrandir la mairie, dates du 7 juin 1906.

    Cahier des charges des travaux à effectuer à la maison acquise pour agrandir la mairie, rédigé par l'architecte Guillaume Aurignac le 20 avril 1914.

    Procès-verbal d'adjudication dressé le 7 juin 1914 désignant l'entrepreneur Auguste Milhès en charge de l'exécution des travaux.

    AD Tarn : 2 O 271/1

Bibliographie

  • Mahoux (Bernard), Saint-Sulpice-la-Pointe : une bastide dans l'histoire, Toulouse, Privat, 1997.

    p. 201, 219
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Communauté de communes Tarn-Agout
(c) Inventaire général Région Occitanie