Dossier d’œuvre architecture IA81012327 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, habitat et production sur le PNR du Haut-Languedoc
château ; actuellement médiathèque
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc - Brassac
  • Commune Brassac
  • Adresse 1 place du Saint-Blaise
  • Cadastre 1829 A 675 à 683 ; 2016 AD 155, 156, 261
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    parc, écurie, chapelle

Les consuls et habitants de Brassac de Belfortès rendent hommage à leur seigneur en 1278 (Chabbert, 2001, p. 9-10). Un premier seigneur, Amblard de Soubiran en 1322, est attesté rive gauche, à Brassac de Belfortès, En 1352, les libertés de la communauté de Brassac de Belfortès sont prononcées et en 1366, les habitants sont enjoints de se fortifier. En 1618, nous savons que Pierre Soubiran, alors seigneur du Belfortès, a reconstruit son château ; les fenêtres ont remplacé les meurtrières (Chabbert, 2001, p. 10-11). C'est probablement dans la 2e moitié du 16e siècle que le château médiéval aurait été reconstruit, ce qui est corroboré par quelques ouvertures en pierre de taille de grès encore en place. Le château reste dans la famille de Soubiran jusqu'en 1754, date à laquelle la dernière dame est contrainte de céder ses droits et biens à son procureur, Guillaume Paul Célariès d'Amiguet, avocat au parlement et juge de Brassac, côté Belfortès. Ce dernier le revend le 12 juin 1766 à Claude Henri François de Juge, seigneur de Brassac de Castelnau, du Bez et du Cambounès. C'est certainement à ce dernier qu'il faut attribuer le réaménagement du 18e siècle du logis avec un réaménagement intérieur suivi d'un repercement de grandes ouvertures à l'encadrement en granite couvertes d'un tracé segmentaire sur le modèle du château de Castelnau de Brassac situé rive droite. Le baron de Saint-Vincent rajoute un pavillon destiné à servir de salon d'agrément contre le mur oriental en 1834 (Chabbert, 2001, p. 14). Ce n'est que dans l'entre-deux-guerres, dans les années 1920-1930 que la marquise de Saint-Vincent a fait construire une chapelle privée contre le pavillon.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Secondaire : 18e siècle

Le château est implanté à Brassac rive gauche de l'Agout, sur les terres du Belfortès, contre le pont médiéval formant ainsi un pendant au château de Brassac de Castelnau installé rive droite contre ce dernier. Très simple, il s'agit au départ d'un corps de logis rectangulaire doté d'une tour ronde au nord, donnant sur la rivière. Un niveau de rez-de-chaussée est alors dédié à la cuisine de service suivie à l'ouest de pièces de service en sous-sol, affectées certainement au stockage des réserves alimentaires. Les étages ont été bouleversés par l'aménagement du 18e siècle, même si il est encore possible de distinguer deux étages dédiés au logis. La maçonnerie est constituée de moellons et de galets de gneiss et de schiste, montés à la terre, et les encadrements des ouvertures du 16e siècle sont identifiables par l'emploi du grès. Le corps de logis était hérissé d'une tourelle en encorbellement dont seul le départ, constitué d'une succession de cinq moulures Le granite semble avoir été employé exclusivement dans la campagne d'aménagement et d'embellissement du 18e siècle. Les toits à pavillon, que ce soit sur le corps de logis principal ou sur la tour ronde, sont couverts d'adoises en écaille qui signalent une reprise de la couverture probablement au 20e siècle.

  • Murs
    • gneiss
    • schiste
    • enduit
    • galet
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés, sous-sol, comble à surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • toit à deux pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur
    • escalier symétrique : escalier symétrique
    • en maçonnerie : en maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Conseil départemental du Tarn
(c) Inventaire général Région Occitanie