• dossier ponctuel
  • enquête thématique départementale, habitat et production sur le PNR du Haut-Languedoc
demeure ou villa de l'industriel Charles Cormouls-Houlès, dite château La Molière, détruite
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc
  • Commune Mazamet
  • Lieu-dit la Molière
  • Adresse de la avenue Chevalière
  • Cadastre 2015 AS 76
  • Dénominations
    demeure
  • Genre
    d'industriel
  • Appellations
    château La Molière
  • Destinations
    détruite
  • Parties constituantes étudiées

Charles Cormouls-Houlès (1884-1945), fils de Ferdinand et petit-fils de Gaston, industriel délaineur, et son épouse Isabelle Pomier-Layrargues (1884-1961) commandent cette demeure à l’architecte toulousain Jean Valette (associé de Guitard). Elle est édifiée sur les terres de La Molière haute ou préexistait une ferme. Le chantier se déroule entre 1927 et 1929 et il est suivi par Charles Veaute, architecte mazamétain, ce dont témoignent les factures des artisans signées de sa main (ADT, 104 J 132). L'entrepreneur de maçonnerie et de ciment armé était Jacques Baquey, à Mazamet. La demeure est resté dans la famille Cormouls-Houlès jusque dans les années 1980 après son rachat par le Ministère de la santé. Elle est aujourd’hui détruite (elle était en mauvais état en 1992, au moment de l'étude de J. Marsilli) et le parc est propriété de la commune de Mazamet qui en a fait un parc public.

La demeure, de style normand, était couverte par un toit à très fortes pentes et larges rebords en tuiles plates en écaille. Elle s’élevait sur trois niveaux.£Le rez-de-chaussée est percé de six portes fenêtres et l’étage de six fenêtres. Les façades latérales sont d’une hauteur réduite et semblent greffées à la masse de l’édifice pour former des annexes. Ces dernières abritaient les pièces de services en rez-de-chaussée : cuisine, office et lingerie à l’ouest ; le bureau et la bibliothèque se trouvait à l’est.£L’entrée était sur la façade côté jardin. Un immense hall desservait la salle à manger, le grand et le petit salon. Un grand escalier avec une rampe en fer forgé distribuait l’étage et les six grandes chambres.£L’étage de comble abritait une chambre avec un cabinet de toilettes, trois chambres de domestiques et une salle de jeux.£Des remaniements dans la distribution intérieurs ont été fait dans les années 1950.£La demeure était en maçonnerie de moellon de pierre locale et les encadrements des ouvertures, les planchers en ciment armé. Le toit était recouvert de tuile plate en écaille. Si le style était moderne, en revanche les archives témoignent que la décoration intérieure et les balcons s'inspiraient du 18e siècle. Un courrier de l'architecte Valette envoyé au commanditaire rend compte d'une proposition d'achat de cheminées anciennes, "de style Louis XV pas trop accusé" qui pourraient s'intégrer dans l'intérieur de la demeure. Le garde-corps du grand escalier était lui aussi "une vieille rampe en fer forgé" démontée et remployée (ADT, 104 J 132, courrier des établissements Fonquernie et Galinier de Toulouse du 16 mai 1929).

  • Murs
    • maçonnerie
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
    • demi-croupe
  • État de conservation
    détruit
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Archives Départementales du Tarn

    : 104 J 132
  • extrait du plan cadastral de 1833 archives départementales du Tarn

    archives départementales du Tarn : 3P_163_004
  • Archives Départementales du Tarn

    : 104 J 212
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016
Articulation des dossiers
Parties constituantes