• dossier ponctuel
  • enquête thématique départementale, habitat et production sur le PNR du Haut-Languedoc
demeure ou villa de l'industriel Max Reberga et d'Eliane Wimberg
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc
  • Commune Mazamet
  • Lieu-dit quartier de Lagoutine
  • Adresse 8 rue Pasteur
  • Cadastre 2015 AL 112
  • Dénominations
    demeure
  • Genre
    d'industriel
  • Appellations
    villa Reberga
  • Parties constituantes non étudiées
    parc, volière, garage

La villa a été construite autour de 1935 pour Max Reberga (1911-1970), lainier et mégissier, et son épouse Eliane Wimberg (1916-2009) suivant les plans de Ralph Wimberg (1876-1968), le beau-père du commanditaire, architecte et spécialiste du béton armé ayant oeuvré en Roumanie (témoignage du fils des commanditaires). La famille Wimberg était originaire de Suède. Le commanditaire est le fils et successeur d'Emile Reberga, installé dans le même quartier, 25 avenue Albert-Rouvière. Les Reberga étaient propriétaires de l'usine de délainage et de peaux du Thoré à Labruguière (détruite). La tradition familiale rapporte qu'une villa située à Sainte-Maxime, sur la Côte d'Azur, aurait servi de modèle. Dans un premier temps, Max Reberga avait acquis la parcelle d'angle de Jammes de Lagoutine, propriétaire de l'ancienne demeure voisine et dont le remembrement des terres a donné naissance au quartier résidentiel situé entre l'avenue Albert-Rouvière et la rue de Lagoutine. Quelques années plus tard, il acquiert aussi la parcelle voisine, lui permettant de faire aménager le jardin, tout en conservant des arbres, en particulier de vieux cèdres, qui constituaient autrefois le parc de la maison Lagoutine. Cette extension lui permet aussi d'ajouter un salon, fermé par des pans coupés, à la manière d'un bow-window. Les éléments de décor intérieur de style Art déco ont été dessinés par Almairac, décorateur parisien (Archives privées). Mais d'autres, telle la salle à manger de style Empire, ont été dessinés par Paul Vidal, architecte mazamétain. L'entrepreneur qui a réalisé les travaux est Amalvy.£Les huisseries ont été entièrement modifiées dans les années 2010. Dessinées par Arnaud Doat, designer à Castres, et réalisées par la menuiserie Consola de Dourgne, elles s'inspirent du style Art déco.£Max Reberga avait la propriété de Rasigous à Saint-Affrique-les-Montagnes, domaine agricole de 110 hectares (production de lait et céréales).

La tradition familiale rapporte que les commanditaires ont souhaité s'inspirer d'une villa vue sur la Côte d'Azur, à Sainte-Maxime dans le Var (témoignage de Monique Blondelle, fille du constructeur). Les toits couverts de tuile canal à faible pente et à larges débords, les grandes terrasses fermées de garde-corps en tuile, ainsi que les grandes surfaces murales lisses évoquent effectivement l'architecture néorégionaliste provencale des années 1930. Le décor extérieur de la villa est encore agrémenté de colonnes d'inspiration Art déco£A l'intérieur, la villa reprend l'organisation habituelle. Le soubassement abritait les salles de services (cuisine, buanderie, réserves, cave à bouteilles, chaufferie, etc). Le rez-de-chaussée surélevé est accessible par un perron dont le portique est supporté par des colonnes lisses et non galbées. Le sol du vaste vestibule est en dalle de marbre noir et blanc et le grand escalier en marbre blanc. Le garde-corps présente un dessin nettement Art déco La porte d'entrée vitrée est fermée par une grille en ferronnerie. L'ensemble est en moellon de pierre locale et brique et les planchers sont en bois. Les balcons et les garde-corps à balustres sont en ciment armé et moulé. Au dernier niveau se trouvent encore deux grandes chambres ainsi que deux chambres de bonnes se partageant une petite salle d'eau.£La demeure s'adjoint aussi un garage automobile et des petites dépendances agricoles (clapiers, volières, chenil).

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit
    • en maçonnerie : en maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    salle de bains
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016, 2018
(c) Conseil départemental du Tarn
(c) Inventaire général Région Occitanie