Les informations de cette notice ont été produites par le service des Monuments Historiques et sont accessibles sur la base Mérimée du ministère de la culture et de la communicatio
- Recensement immeubles MH
- label XXe
- enquête thématique départementale, habitat et production sur le PNR du Haut-Languedoc
- (c) Conseil départemental du Tarn
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Commune
Aussillon
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Adresse
23 rue des Ecole
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Cadastre
2014
AX
231
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Dénominationséglise
L'église du Sacré Coeur est implantée au lieu-dit Bonnecousse, dans la plaine d'Aussillon, quartier urbanisé au milieu du 20e siècle et constituant une extension de Mazamet, ville limitrophe.£Un premier projet a été dessiné en décembre 1929. Réalisé à Dourgne, il porte le monogramme HLO (Archives privées). Il pourrait s'agir d'un des moines architectes de l'abbaye d'En Calcat. Trois jours plus tard, est réalisé un plan d'ensemble de l'église et de son environnant paysager. Non signé, ce plan porte cependant la mention : ""dressé par l'architecte paysagiste soussigné"". On peut probablement reconnaître là l'architecte-paysagiste de Paris René-Edouard André, actif à Mazamet dans les mêmes années, en particulier pour l'établissement du Plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension de Mazamet-Aussillon (A. C. Aussillon). Dans ses écrits, Edouard Cormouls-Houlès indique qu'une seconde paroisse a été créée pour les habitants de la plaine et que le 6 octobre 1930, ""Mgr l'Archevêque d'Albi a inaugrué uen chapelle de Secours qui sera plus tard la Maison d'oeuvre de la paroisse du Sacré Coeur d'Aussillon plaine"". Les plans du presbytère sont datés de 1934 et peuvent être attribués à Charles Veaute, architecte à Mazamet. Puis à nouveau un autre projet, lancé en 1946, en serait resté au stade des fondations. Les plans de ce projet ont été dressés par don Odilon Hitier et J. Bosser (architecte) à Clermont-Ferrand (archives de l'Association diocésaine). Dix ans plus tard, est créée une société immobilière, financée par une souscription et par un emprunt à l'archevêché d'Albi (Bouyssou, 2014) et présidée par Prosper Gauthier, industriel, (A CHERCHER) qui est par ailleurs aussi président de la Mégisserie française. Le curé de la paroisse, l'abbé Raynal, fait appel au père Cocagnac de la revue l'Art sacré pour le choix de l'architecte. Celui ci lui conseille de faire appel à Joseph Belmont (Archives de l'ACSA, correspondance entre le père Cocagnac et le curé). Il fait appel à l'architecte Joseph Belmont (1928-2008), formé dans l'atelier de Jean Prouvé, lequel a joué un rôle de conseil dans la conception de l'église d'Aussillon (Fonds J. Belmont, IFA). J. Belmont doit réutiliser les fondations du projet de 1946 et il doit aussi proposer un projet économique. Conçue en 1959 et construite en 1960 l'église s'inscrit dans la conception liturgique des pères dominicains de la revue Art Sacré, selon un témoignage de Joseph Belmont lui-même. Les projets de Belmont sont d'ailleurs publiés dans un numéro de la revue consacré aux églises économiques, en 1958, avant même que l'église ne soit élevée.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1960, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : ingénieur
- Auteur : ingénieur
- Auteur : verrier
Construite sur un plan rectangulaire, l'église, qui peut accueillir jusqu'à 700 personnes, allie simplicité et élégance. Les murs sont bâtis de façon traditionnelle en moellons de pierre locale enduits tandis que le couvrement est réalisé par un grand cintre de bois. A l'intérieur, des ensembles de quatre poteaux porteurs en métal supportent le plafond. La voûte de bois est recouverte à l'extérieur de plaques d'aluminium, signant le caractère moderne de l'édifice. Au sommet des murs, une bande vitrée continue constitue l'unique source de lumière naturelle et donne l'impression que le plafond est en suspension. L'architecte avait souhaité que les arbres et le ciel, visibles à travers, constituent ainsi un vitrail mouvant. A l'ouest, l'entrée est marquée par un porche constitué par le prolongement du couvrement et porté par les mêmes poteaux qu'à l'intérieur. Seules de grandes portes en cuivre doré occupent la façade. Conçue comme une excroissance au grand volume rectangulaire, le baptistère est situé au nord-est. Légèrement en contrebas, il est délimité par un mur en béton à alvéoles, pourvues de vitraux en dalles de verre d'Henri Guérin (1929-2009), première oeuvre du peintre-verrier dans une église contemporaine (Guérin-Gasc, 2014). Dissocié de l'église, le clocher est élevé au sommet d'un tertre. Le niveau des cloches, porté par un massif bloc de béton, est surmonté d'une haute aiguille elle-même sommée d'un coq sculpté. Les bancs dessinés par Belmont, ont été réalisés par l'ébéniste Stella de Labruguière (dossier Monuments Historiques).
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Statut de la propriétépropriété d'une association
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 2001/04/30
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Précisions sur la protection
L' église en totalité (cad. AX 272) : inscription par arrêté du 30 avril 2001
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Référence MH
Edifice labellisé patrimoine du 20e siècle.
- (c) Conseil départemental du Tarn
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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L'Art sacré, revue mensuelle, n° 11-12, juillet-août 1958, p. 15-19.