Dossier d’œuvre architecture IA81001759 | Réalisé par
  • Recensement immeubles MH
  • opération ponctuelle de l'Inventaire
hôtel particulier de Jean Le Roy
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Commune Castres
  • Adresse 31 rue de la Chambre de l'Edit , 38 rue Victor Hugo
  • Cadastre 1824 H 256, 257 ; 2017 AH 411, 412

Jean Le Roy, lieutenant principal en la judicature royale de Castres acquiert les parcelles contiguës à l'hôtel particulier de François de Rozel à la limite du 16e siècle et du 17e siècle et fait élever un hôtel particulier entre cour et jardin. La position en angle de rue lui permet de bénéficier de deux entrées : l'une sur la chambre de l'Edit qui donne accès à la cour et la porte principale de la demeure sur la rue Victor Hugo qui a bénéficié d'un soin tout particulier et accueille sur le tympan la devise "Coelum non solum", soit "le ciel pas seulement", signature du poète français Jean-Pierre de Mesmes. Faut-il voir à travers cette citation un hommage à l'Académie? L'hôtel construit non loin du siège de l'Académie peut en effet y faire référence. Les façades et toitures du bâtiment ont été inscrites sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques en 1936. L'hôtel particulier accueille de nos jours un cabinet médical dans l'aile nord de la cour, et est pour l'autre partie toujours une propriété privée, l'ensemble des corps de bâtiments a conservé son intérêt patrimonial.

  • Période(s)
    • Principale : limite 16e siècle 17e siècle

Elevé rue de la Chambre de l'Edit, contre l'hôtel particulier voisin de François de Rozel, l'hôtel particulier de Jean Le Roy est tout à fait représentatif de l'effervescence architecturale que connut la ville de Castres à la suite de l'installation de la Chambre de l'Edit dans la ville en 1595. Etabli entre cour et jardin en arrière de l'enceinte de la ville, il ouvre sur la chambre de l'Edit par le portail de la cour qui reste modeste alors que l'entrée la plus soignée se trouve rue Victor Hugo. Le portail sculpté est couronné d'un entablement à tableaux et à fronton interrompu devant un édicule à oculus couronné d'un fronton semi-circulaire. Le caractère ornemental est très développé avec les feuilles d'acanthe à la clef ou sous les récoltes de végétaux et les chutes de fruits. Les extrémités des rampants du fronton sont ornés de boutons floraux, ils se trouvent de part et d'autre d'un édicule central au chambranle à crossettes couronné d'un fronton semi-circulaire et d'un ornement à boule. Le décor de tableau et la devise « coelum non solum » (le ciel pas seulement), qui est également la signature du poète français Jean-Pierre de Mesmes, est peut-être aussi une allusion aux réflexions de l’Académie qui siégea après 1648 dans la même rue.£L’hôtel est établi sur un plan en U autour de la cour. Le portail principal sur la cour bénéficie selon le modèle habituel d’un perron et même si il est plus modeste que celui sur la rue Victor-Hugo, il est classique : à pilastres supportant un entablement à métopes et triglyphes couronné d’un fronton à médaillon central. Le portail secondaire et latéral est encore plus simple. Faisant totalement partie du programme des façades, les croisées présentent deux variantes sur le modèle de l’hôtel de François de Rozel. Celles de l’étage noble sont d’ordre toscan et à consoles feuillagées à motif de coquille, celles du second étage d’ordre ionique étaient ornées de mascarons à tête de lion.£L'hôtel présente aussi l'intérêt d'être surmonté à l'angle des deux rues d'une tourelle en brique en surplomb. Sur la rue et visible de loin, elle présente un décor ornemental soigné : l'encorbellement en pierre de taille de grès est orné d'une frise d'oves et les consoles sont sculptées de feuilles d'acanthes avec bouton en forme de coquille retournée et de motifs latéraux.

  • Murs
    • brique
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan régulier en U
  • Étages
    2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier intérieur
    • escalier dans-oeuvre

Présentation succincte

  • NOTSUC Elevé par son propriétaire Jean Le Roy, alors lieutenant de la judicature royale, l'hôtel est établi entre cour et jardin et dispose d'un portail monumental richement orné sur la rue Victore Hugo.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVD81_ABEA
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1936/11/06
  • Précisions sur la protection

    Façades et toitures : inscription par arrêté du 6 novembre 1936

  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 1992, 2019
(c) Monuments historiques
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Tarn