Dossier d’œuvre architecture IA81001757 | Réalisé par
  • opération ponctuelle de l'Inventaire
  • enquête thématique départementale
ancien hôtel particulier d'Abel de Ligonier puis de Poncet , actuellement annexe de la mairie et école
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Castres
  • Commune Castres
  • Adresse rue Gabriel Guy
  • Cadastre 1824 H 648, 649 ; 2017 AE 152, 155
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    hôtel Abel de Ligonier, puis hôtel de Poncet
  • Destinations
    école, mairie
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

L’hôtel commandé par Abel Ligonier révèle l’ambition des riches dynasties castraises et est le témoin de l’accession de la famille au cénacle plus resserré des élites urbaines. Le premier Ligonier connu est receveur du diocèse, ainsi que son fils. Ses enfants sont secrétaires en la chancellerie de la cour des Aides de Montpellier. Alliés aux Le Roy, lieutenant du roi, à Ranchin, conseiller à la chambre de l’Edit, ils gravitent dans le monde des notables, avocat, secrétaire audiencier en la chancellerie de la cour des comptes des Aides de Montpellier. L’hôtel Ligonier, tel qu’il est construit au 17e siècle et était encore au début du19e siècle, sur le plan cadastral en 1827, un programme architectural ambitieux qui s’organise sur les trois côtés d'une cour intérieure et est fermé sur la rue par un mur élevé sur le quatrième côté. Le corps de bâtiment de fond de cour a été en partie démoli lorsque la rue Gabriel Guy a été percée. La ville de Castres l'a acquis au 20e siècle. La loggia a été inscrite sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques en 1928. La partie sud de ses bâtiments est annexée à une école et le pavillon d'escalier desservant actuellement des bureaux est réservé aux services de la mairie.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle

De l'hôtel particulier organisé autour de la cour, Les corps de bâtiment d’une ampleur certaine ont un rez-de-chaussée et un premier étage de grande hauteur éclairés des fenêtres rectangulaires très allongées aux encadrements moulurés alors que le dernier niveau est un niveau de comble ajouré par des oculi. Les portes secondaires ouvertes dans les ailes correspondent aux modèles habituels des hôtels castrais : porte classique à piédroits ornés de pilastres supportant un entablement à triglyphes et métopes. Sur le principe devenu courant au 17e siècle, la distribution de l’hôtel est dévolue dans un pavillon d’escalier formant un décroché à l’angle sud-est. Ce dernier a connu un développement particulier. Le programme architectural de la façade sur cour est composé d’un rez-de-chaussée accueillant une série d’atlantes et de cariatides engainés absorbés dans un ensemble de pilastres supportant un entablement à métopes et à l’étage, les côtés sud et ouest sont ajourés par une colonnade d’ordre ionique sur le modèle des loggias à l’italienne. Les portes du rez-de-chaussée sur le principe de la serlienne avec la baie centrale plus développée sont ouvertes entre chaque pilastre et couvertes d’un décor de tableaux de faux marbre.£Les personnages sont sculptés avec beaucoup de réalisme, les traits des visages sont particulièrement marqués et torturés, les attitudes contournées et les coiffes établies sur les modèles des bonnets phrygiens ou des élites consulaires contemporaines qui, par leurs volumes et leurs drapés, permettent au sculpteur de moduler les formes. L’escalier est un escalier tournant et suspendu protégé par un garde-corps en fer forgé et le couvrement du pavillon est un plafond en fausse coupole. La cage accueille un décor à l’antique composé de consoles et de tableaux au décor de faux marbre.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
    • escalier tournant à retours avec jour : escalier tournant à retours avec jour
    • suspendu : suspendu
  • Techniques
    • sculpture
  • Précision représentations

    Des atlantes et des cariatides engainés sont sculptés sur la façade du pavilon d'escalier.

Présentation succincte

  • NOTSUC La façade à atlantes et cariatides et couronnée d'une colonnade ionique du pavillon d'escalier de l'ancien hôtel de Ligonnier en fait un exemple unique et remarquable du17e siècle.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVD81_ABEA
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1928/04/24
  • Précisions sur la protection

    Loggia Renaissance : inscription par arrêté du 24 avril 1928

  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Conseil départemental du Tarn
(c) Inventaire général Région Occitanie