Lhôtel commandé par Abel Ligonier révèle lambition des riches dynasties castraises et est le témoin de laccession de la famille au cénacle plus resserré des élites urbaines. Le premier Ligonier connu est receveur du diocèse, ainsi que son fils. Ses enfants sont secrétaires en la chancellerie de la cour des Aides de Montpellier. Alliés aux Le Roy, lieutenant du roi, à Ranchin, conseiller à la chambre de lEdit, ils gravitent dans le monde des notables, avocat, secrétaire audiencier en la chancellerie de la cour des comptes des Aides de Montpellier. Lhôtel Ligonier, tel quil est construit au 17e siècle et était encore au début du19e siècle, sur le plan cadastral en 1827, un programme architectural ambitieux qui sorganise sur les trois côtés d'une cour intérieure et est fermé sur la rue par un mur élevé sur le quatrième côté. Le corps de bâtiment de fond de cour a été en partie démoli lorsque la rue Gabriel Guy a été percée. La ville de Castres l'a acquis au 20e siècle. La loggia a été inscrite sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques en 1928. La partie sud de ses bâtiments est annexée à une école et le pavillon d'escalier desservant actuellement des bureaux est réservé aux services de la mairie.
- opération ponctuelle de l'Inventaire
- enquête thématique départementale
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Castres
-
Commune
Castres
-
Adresse
rue Gabriel Guy
-
Cadastre
1824 H 648, 649 ;
2017 AE 152, 155
-
Dénominationshôtel
-
Appellationshôtel Abel de Ligonier, puis hôtel de Poncet
-
Destinationsécole, mairie
-
Parties constituantes non étudiéescour
-
Période(s)
- Principale : 17e siècle
De l'hôtel particulier organisé autour de la cour, Les corps de bâtiment dune ampleur certaine ont un rez-de-chaussée et un premier étage de grande hauteur éclairés des fenêtres rectangulaires très allongées aux encadrements moulurés alors que le dernier niveau est un niveau de comble ajouré par des oculi. Les portes secondaires ouvertes dans les ailes correspondent aux modèles habituels des hôtels castrais : porte classique à piédroits ornés de pilastres supportant un entablement à triglyphes et métopes. Sur le principe devenu courant au 17e siècle, la distribution de lhôtel est dévolue dans un pavillon descalier formant un décroché à langle sud-est. Ce dernier a connu un développement particulier. Le programme architectural de la façade sur cour est composé dun rez-de-chaussée accueillant une série datlantes et de cariatides engainés absorbés dans un ensemble de pilastres supportant un entablement à métopes et à létage, les côtés sud et ouest sont ajourés par une colonnade dordre ionique sur le modèle des loggias à litalienne. Les portes du rez-de-chaussée sur le principe de la serlienne avec la baie centrale plus développée sont ouvertes entre chaque pilastre et couvertes dun décor de tableaux de faux marbre.£Les personnages sont sculptés avec beaucoup de réalisme, les traits des visages sont particulièrement marqués et torturés, les attitudes contournées et les coiffes établies sur les modèles des bonnets phrygiens ou des élites consulaires contemporaines qui, par leurs volumes et leurs drapés, permettent au sculpteur de moduler les formes. Lescalier est un escalier tournant et suspendu protégé par un garde-corps en fer forgé et le couvrement du pavillon est un plafond en fausse coupole. La cage accueille un décor à lantique composé de consoles et de tableaux au décor de faux marbre.
-
Murs
- enduit
- maçonnerie
-
Toitstuile creuse
-
Étages1 étage carré
-
Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre
- escalier tournant à retours avec jour : escalier tournant à retours avec jour
- suspendu : suspendu
-
Techniques
- sculpture
-
Précision représentations
Des atlantes et des cariatides engainés sont sculptés sur la façade du pavilon d'escalier.
Présentation succincte
- NOTSUC La façade à atlantes et cariatides et couronnée d'une colonnade ionique du pavillon d'escalier de l'ancien hôtel de Ligonnier en fait un exemple unique et remarquable du17e siècle.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVD81_ABEA
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
-
Protectionsinscrit MH, 1928/04/24
-
Précisions sur la protection
Loggia Renaissance : inscription par arrêté du 24 avril 1928
-
Référence MH
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Tarn
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Bibliothèque Nationale
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Tarn
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Tarn
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Tarn
- (c) Inventaire général Région Occitanie