Dossier d’œuvre architecture IA81001285 | Réalisé par
Chabbert Roland (Rédacteur)
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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  • dossier ponctuel
Ancienne église paroissiale Saint-Pierre-des-Ports aujourd'hui temple protestant
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Tarn - Graulhet
  • Commune Graulhet
  • Adresse rue du colonel Naudy
  • Cadastre 2024 AK1 24
  • Dénominations
    église paroissiale, temple
  • Vocables
    Saint-Pierre
  • Parties constituantes non étudiées
    cimetière

L'essentiel des informations de ce dossier sont le résultat du travail de recherche de Christel Martines : "Les églises du canton de Graulhet, Tarn : du Moyen-Age au XIXe siècle".

A la fin du 12e siècle ou au début du 13e, Déodat 1er de Sicard fait construire l'église dite "sancti Petri juxta Graohetum".

Reconstruite au 15e siècle, comme en attestent les nervures prismatiques de l'abside, elle garde le nom du premier évêque de Rome auquel est ajouté la mention "des ports". On doit cette mention à l'ordre de Malte car l'église devient possession de la commanderie de Rayssac au cours du 16e siècle jusqu'à la Révolution.

En 1764, on signale que l'église et son clocher doivent être réparés. Le charpentier Guillaume Jalabert est choisi en 1766 pour réaliser les travaux moyennant la somme de 432 livres et 5 sols. En décembre 1767, les maçons François Blatger et Jean Mauriès procèdent aux réparations de la toiture mais le montant des travaux, estimé à 1600 livres dépasse largement les estimations. Il faut attendre le 26 février 1769 pour que toutes les réparations nécessaires soient achevées.

Vendue comme Bien national à la Révolution, l'église est rendu au culte en 1810. De nouvelles réparations sont faites entre 1817 et 1850, alors que qu'elle est désignée le 9 mai 1847 comme annexe de Saint-Saturnin de Félix.

En 1877, le conseil de fabrique reconnaît l'absolue nécessité d'agrandir l'église. La porte latérale est condamnée et une nouvelle porte est percée au fond de l'édifice, ce qui permet de rajouter 5 rangées de chaises. C'est le maître charpentier et entrepreneur Sernin Jalabert qui réalise les travaux.

L'année suivante, la voûte de la chapelle sud se dégrade et nécessite réparation. La fabrique presse l'archevêque de commander les réparation. Un architecte du nom de Castel est désigné mais les travaux ne sont pas réalisés car la commune ne les juge pas urgents. La municipalité votre cependant un budget de 250 francs pour réparer les églises au mois de novembre 1879. Cette somme insuffisante pour couvrir les seules réparations de la chapelle, estimées à 450 francs, il faut attendre 1880 pour que les réparations soient faites.

En 1885, le conseil de fabrique souhaite ajouter des ouvertures dans la nef et le sanctuaire, construire une sacristie et recrépir le clocher pour garantir sa solidité. Le 28 septembre le plan et le devis sont soumis à l'approbation du préfet et malgré les difficultés financières de la fabrique, les travaux sont achevés en février 1866.

En 1904, des réparations sont faites à l'église et au presbytère. Un secours de 557 francs est demandé au conseil général. Le devis de l'entrepreneur de charpenterie et menuiserie Elie Daure mentionne qu'il faut refaire la charpente au-dessus de la nef, celle de la chapelle côté Dadou avec son plafond, la tribune et son escalier. La somme de 977,75 francs est nécessaire et les travaux sont réalisés à la fin de l'année.

En 1947, Régis Vialaret peint l'intérieur de l'édifice

Eglise en croix latine longue de 22 mètres et large de 6. La nef compte 3 travées voûtées d'ogives séparées les unes des autres par des arcs doubleaux.

Le choeur est séparé de la nef par un un arc triomphal. Il est pentagonal et couvert d'une voûte sexpartite dont les nervures retombent sur des culs-de-lampe sculptés.

Présente d'un clocher mur

  • Murs
    • pierre maçonnerie (incertitude)
  • Toits
    tuile
  • Plans
    plan en croix latine
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
  • Représentations
    • feuillage
    • représentation figurative
    • armoiries
  • Précision représentations

    Dans le choeur, un chapiteau se pare de feuilles de figuier. Les autres sont des têtes humaines : un visage masculin et un visage féminin encadrés d'une guimpe, un visage avec un menton en galoche. La clef de voûte du chevet présente un écusson avec coeurs entourés d'une couronne d'épine et surmontés d'une croix

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune (incertitude)

Bibliographie

  • Mémoire de Master recherche 2, sous la direction de Nelly Pousthomis, Histoire de l'art. Toulouse 2. 2008 2 volumes

    Bibliothèque d'études méridionales : TU 2718a
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Inventaire général Région Occitanie
Chabbert Roland
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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