L'édifice conserve des vestiges permettant de dater sa construction de la fin du 13e siècle ou du début du 14e siècle. Le matériau employé, la dimension des briques et leur dimensions sont autant d'éléments qui ont permis à Catherine Guiraud (op. cit.) de confirmer cette chronologie. Elle remarque que la forme des grandes arcades, au tracé brisé et deux rangs de brique, se retrouve sur le flanc nord de la cathédrale, pour une porte datée de la même période et au palais de la Berbie, sur le pignon de la face orientale de la chapelle Notre-Dame, percé dès sa construction, entre 1276 et 1285, de deux fenêtres aux arcs brisés à double rouleau.£L'édifice médiéval comprenait un seul bâtiment se développant le long de la rue Sainte-Claire, son élévation sud, à l'angle de la rue des Catherinettes, était semble-t-il libre de toute construction comme l'indique la chaîne d'angle conservée à l'extrémité gauche de l'élévation et il reste difficile de comprendre pourquoi les niveaux supérieurs de cette élévation sont aveugles.£A ce premier édifice furent adjoint à l'époque moderne deux autres corps de bâtiment, au nord et à l'ouest délimitant une cour. L'ensemble a été largement remanié au cours du 20e siècle.
- dossier ponctuel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Tarn - Albi
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Commune
Albi
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Adresse
16 rue Sainte-Claire
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Cadastre
1810
H1
462
;
1976
AE
231
;
2013
AE
231
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéescour
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Période(s)
- Principale : limite 13e siècle 14e siècle
- Principale : Temps modernes
- Secondaire : Epoque contemporaine
La maison se situe à l'angle des rues Sainte-Claire et des Catherinettes. L'édifice médiéval est situé le long de la rue Sainte-Claire et se développe sur une longueur d'environ 14 m et sur une largeur d'environ 9,50 m. Construit en briques, il compte une cave voûtée et deux étages carrés sous un toit à longs pans.£La façade sur la rue témoigne de nombreux remaniements mais elle conserve encore au rez-de-chaussée les vestiges d'ouvertures anciennes. Ainsi, l'édifice ouvrait sur la rue par 3 grandes arcades bâties en brique, aujourd'hui bouchées et en partie détruites par des ouvertures modernes. La base des piédroits était munie d'une pierre de taille. Seules trois subsistent. Ces arcades n'étaient pas de plein-pied et reposaient sur un seul de briques. Deux petits jours médiévaux sont encore visibles au-dessus des arcades.£Les étages présentent une élévation ordonnancée avec quatre hautes fenêtres cintrées. La fenêtre gauche du premier étage est en partie bouchée.£L'élévation sud de ce premier bâtiment donne sur la rue des Catherinettes est ouvert au rez-de-chaussée par une baie récente mais qui est surmontée d'un arc de décharge en brique qui pourrait signaler une ouverture ancienne. Les parties supérieures de l'élévation sont aveugles. De nombreux trous de boulins apparaissent à intervalles réguliers. Ils sont sans doute liés au système d'échafaudage et leur nombre important pourrait indiquer que l'échafaudage était établi en bascule.£Vers l'ouest, la cour est séparée de la rue par un mur écran, percé d'un portail rectangulaire au rez-de-chaussée et de baies surbaissées à l'étage. Une de ces baies est aujourd'hui bouchée. La partie basse du mur est recouverte d'une enduit.£L'élévation sur rue du bâtiment nord révèle plusieurs états. Au rez-de-chaussée, un portail au linteau en béton voisine avec une baie rectangulaire à linteau de pierre de taille réduite d'époque moderne (soupirail ?) ; à l'étage subsiste l'encadrement en pierre de taille d'une baie rectangulaire d'époque moderne aujourd'hui bouchée. De part et d'autre, deux petites baies rectangulaires, résultent d'un percement récent. Trois baies cintrées (mirandes) ouvrent l'élévation au dernier étage, sous les combles.£Côté cour, seules les parties supérieures de l'élévation sont visibles : deux baies surbaissées éclairent le premier étage tandis qu'une série de baies rectangulaires ouvrent le deuxième étage.
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Murs
- brique
- enduit
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Toitstuile
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Étages2 étages carrés
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Couvrements
- voûte en berceau segmentaire
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit à longs pans brisés
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État de conservationremanié
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Guiraud (Catherine), Architecture civile du XIIe au XIVe siècle à Albi, mémoire de maîtrise d'histoire de l'art, sous la direction de M. Pradalier-Schlumberger, juin 1999, p. 93 à 96, fig. 155 à 171.
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0631413 ; 6314793
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 43.928804, 2.145923
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_SCPMIDIPYR
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Albi
- IMP 20220321_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée