• enquête thématique régionale, jardins remarquables
jardin d'agrément, puis jardin public dit parc de Foucaud (ou d'Huteau, ou d'Hutaud)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Tarn
  • Hydrographies le Tarn
  • Commune Gaillac
  • Adresse avenue Dom Vayssette , boulevard de Foucaud
  • Cadastre 1829 F 586 à 605  ; 2016 BY 461
  • Dénominations
    jardin d'agrément
  • Appellations
    parc du Foucaud
  • Parties constituantes non étudiées
    bassin, goulette de jardin, théâtre de verdure, allée régulière, terrasse en terre-plein, escalier indépendant, demeure, fontaine, pavillon, orangerie

Surnommé la "villa d'Este du Tarn", le parc de Foucaud est pourtant un résumé de tous les types de jardins : jardin à l'italienne donc, pour lequel les berges du Tarn se prêtent à merveille, mais aussi parterres à la française, parc arboré à l'anglaise, roseraie. La sobriété est de mise côté ville tandis que le charme et l'intimité sont sont recherchés côté rivière.

Le parc a été aménagé dès l'achat du site par Jacques de Foucaud d'Alzon en 1636, en association avec Pierre Vaissière, maître fontainier à Lisle-sur-Tarn qui a conçu la distribution des eaux. Il s'agissait primitivement d'un jardin à l'italienne dans l'aménagement des terrasses descendant vers le Tarn, associé à un parc à la française. Une vue cavalière datée de 1661 montre une réalisation limitée aux terrasses étagées vers le Tarn. Les deux axes qui sont aujourd'hui encore des éléments essentiels de la composition sont déjà bien marqués

Le goût des jardins à l'anglaise a conduit au 18e siècle la famille d'Huteau à agrandir le parc (1788) mais aussi à détruire parterres et bassins. Cet état est connu par deux toiles de J. L. Petit peintes en 1826 ou 1828. Ils ont été restaurés après 1870 par le marquis de Puységur qui fait également planter de beaux arbres, dans le goût de l'époque. C'est donc Bernard de Puységur qui redonna un caractère ordonné au jardin et aménagea l'ensemble pour lui conférer l'aspect qu'on lui connait aujourd'hui. Il refit le parterre de l'ouest dans l'axe du château, en le plantant de bordures de buis et d'arbustes taillés, y réinstalla le bassin circulaire avec jet d'eau central. Il revalorisa l'ace nord-sud qui existait déjà au XVIIe siècle et qui n'avait pas complètement disparu ; il le prolongea vers le nord en créant un nouveau parterre avec bassin tréflé au-delà du pavillon de lecture. Il conserva la promenade ombragée qui avait remplacé les anciens parterres du sud en la transformant en un mail débouchant sur une pièce d'eau. A l'est, il créa une pelouse entre le château et les communs.

Arnaud de Puységur vendit l'ensemble de la propriété à la ville de Gaillac, après des transactions tendues de 1895 à 1903. Le prix de vente initial de 80.000 francs grimpa jusqu'à 120.000 francs, manquant de faire échouer le projet. C'est la volonté de la population, désireuse de conserver le jardin au statut particulier : semi privé, semi public car les Gaillacois avaient le droit de venir s'y promener. qui permit de faire passer le domaine dans les biens municipaux. Le jardin devint public et le château, après diverses affectations, dut transformé en musée municipal en 1934.

Le jardin fut restauré au début des années 2000.

Le jardin actuel est plus important qu'à l'origine. Le parc se déploie sur quatre hectares où l'on trouve regroupés sur un même lieu : un jardin à l'italienne en terrasses agrémenté de bassins, un parterre à la française avec alignements rigoureux, un parc à l'anglaise et une roseraie. Le parc met en valeur les deux façades du château, il développe en outre toutes les composantes de l'art des jardins : conception rigoureuse autour de deux axes perpendiculaires, l'axe principal faisant face à l'entrée du château ; adaptation intelligente du terrain utilisant habilement le plateau d'un côté et la pente de la vallée de l'autre ; aménagements variés liés à l'eau (bassins de diverses formes, jets d'eau) ; organisation en plusieurs secteurs (parterres à la française sur le devant et le côté du bâtiment, parc à l'anglaise, jardin à l'italienne côté rivière, roseraie) ; grande variété d'arbres et d'essences végétales ; constructions annexes (orangerie, écuries, pavillon de lecture ou de musique) correspondant à plusieurs centres d'intérêt.

  • Plans
    jardin régulier
  • Élévations extérieures
    jardin en terrasses
  • Jardins
    parterre de gazon, parterre en broderie, pièce de gazon, plate-bande, quinconce, groupe d'arbres
  • Typologies
    jardin public ; jardin à l'italienne ; jardin en terrasse ; roseraie

Présentation succincte

  • NOTSUC Surnommé la "villa d'Este du Tarn", le parc de Foucaud est pourtant un résumé de tous les types de jardins : jardin à l'italienne donc, pour lequel les berges du Tarn se prêtent à merveille, mais aussi parterres à la française, parc arboré à l'anglaise, roseraie. La sobriété est de mise côté ville tandis que le charme et l'intimité sont sont recherchés côté rivière.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S plan et vue schématique XVIIe aux AD 81 (G 581 et 100 Fi 1) ; dossier de protection MH avec photographies n.b. 1937 aux AD 81 ; plan de la ville aquarellé 1815 (AD 81). Projet de restauration approuvé en 1999 (Calvel, ACMH). Prop. "£VOIR ORANGERIE : décor peint reconstitué il y a 2 ans environ
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public ; non validée
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    demeure, fontaine, pavillon, orangerie
  • Protections
    classé MH, 1945/01/12
  • Précisions sur la protection

    château et parc : classement par arrêté du 12 janvier 1945

  • Référence MH

Documents d'archives

Bibliographie

  • Midi-Pyrénées Patrimoine, n°3, avril 2004, p. 16 à 18

Date(s) d'enquête : 1995; Date(s) de rédaction : 2001, 2022