Conception entre 1666 et 1673 par Mgr. Michel Tuboeuf, évêque de Castres. Début d'extension en 1676 avec démolition du rempart sud et remblai du fossé ; 1694 : reprise des travaux par Mgr. de Maupéou (construction d'un mur de soutènement permettant d'obtenir une terrasse plane et commande hypothétique à Le Nôtre) ; 1696 : phase de réalisation.
- pré-inventaire DIREN
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Dénominationsjardin d'agrément
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Appellationsjardin de l'Evêché
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Parties constituantes non étudiéesbassin
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Période(s)
- Principale : 3e quart 17e siècle
- Principale : 4e quart 17e siècle
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Dates
- 1666
- 1676
- 1696
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Auteur(s)
- Auteur : jardinier)
- Personnalité : commanditaire
- Personnalité : commanditaire
Mise en pratique des principes organisateurs du jardin classique, élaborés par Le Nôtre après Boyceau de La Barauderie et André Mollet (Fruneau). Accès : rue de l'Evêché. Face à l'ancien palais épiscopal (IS), jardin à la française (CL) d'1 ha attribué à Le Nôtre mais cette paternité n'est nullement avérée. Parterres de broderies d'une grande élaboration de dessin et grande maîtrise des perspectives. Organisation très élaborée de l'espace et dont l'équilibre repose sur le jeu savant des effets d'optique. L'axe longitudinal n'est pas perpendiculaire à la façade des bâtiments, mais désaxé de manière à reculer le plus loin possible la limite sud de la composition. Le long de la rivière, l'effet trapézoïdal est corrigé et masqué par une rangée de tilleuls parallèle aux parterres. Le bassin circulaire, centre apparent de la composition, est reculé au maximum afin d'amplifier l'effet de perspective depuis la façade ; celle-ci est surélevée sur une terrasse pour éviter l'effet d'écrasement. Le sol des deux parterres de broderies est modelé en creux de manière à rendre plus lisible les motifs en relief. La composition est faite pour être contemplée en vue plongeante depuis le premier étage et accompagner le regard de bas en haut : parterres rectangulaires déroulant leurs tapis de broderies, parterres plus géométriques soulignant le profil circulaire du bassin, futaie de marronniers, horizon montagneux. Sur le plan décoratif, les buis taillés dont le plus bel exemple régional d'art topiaire. Les arabesques des parterres en buis qui se détachent sur du sable fin blanc, les bandes latérales traitées en frise et garnies de fleurs serrées aux couleurs vives, témoignent parfaitement en même temps que la rigueur générale de la composition d'un art ordinairement dévolu à un grand nom comme Le Nôtre (Est-il encore possible de l'attribuer à quelqu'un d'autre ?). (05.63.59.62.63). à déplorer la disparition des murs de clôture et l'installation de jeux d'enfants colorés et standardisés. Prop. Ville de Castres.
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Plansjardin régulier
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Élévations extérieuresjardin de niveau
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Jardinsparterre en broderie, groupe d'arbres
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Précision dimensions
1,5 ha
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVD81_ABEA
- VALID accessible au grand public ; non validée
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Protectionsclassé MH, 1995/07/27
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Précisions sur la protection
classé par arrêté le 27 juillet 1995
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Référence MH
Cote du dossier Environnement : 119D.£Dossier de jardin étudié. grand intérêt (figure emblématique des jardins de Midi-Pyrénées).
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Bibliothèque Nationale