Cet immeuble se situe au 21 avenue du Vallespir, à l’angle de la rue des thermes. Il n’apparaît pas sur le cadastre de 1833. L’avenue du Vallespir s’appelle alors grande route d’Arles à Perpignan ou route nationale, mais aucune construction ne la borde. Le village est concentré autour des thermes, et gagne au fur et à mesure de son développement cette route. Cet immeuble a été édifié au moment de la création de la rue des thermes, au milieu du 19e siècle. Il porte la date 1854. Il comprend aujourd’hui deux échoppes en son rez-de-chaussée. Malgré l’absence de documents iconographiques anciens, l’ensemble semble avoir été préservé et paraît fidèle au bâtiment originel. L'abondance des terrasses, la recherche en terme de décor et l'implantation dans le village à proximité d'autres hôtels de voyageurs laissent penser que cet immeuble a pu avoir également cette fonction.
- recensement du patrimoine thermal
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pyrénées
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Commune
Amélie-les-Bains-Palalda
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Adresse
21 avenue du Vallespir
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Cadastre
2020
C2
284
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Dénominationsimmeuble à logements
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1854, porte la date
Cet immeuble est implanté à l'extrémité de l'îlot et est bordé à l'est par la rue des thermes dont le dessein contraint la forme de la parcelle. La façade sur l’avenue est orientée nord-ouest. Le jardin à l’arrière est exposé sud-est. L'immeule est édifié en moellon recouvert d’un enduit rosé, décoré d’un léger bossage au rez-de-chaussée. Les entourages des portes et fenêtres, les guirlandes et cordons en stuc sont blancs. Le toit est recouvert de tuiles. Il est composé d’un rez-de-chaussée et surélevé de trois étages. Les étages sont séparés visuellement en façade par des cordons moulurés. L’immeuble est percé au 1er étage de neuf travées de baies surmontées d'un cintre alignées en façade. De part et d’autre du corps central, des terrasses couvrent le premier et le deuxième étage, tandis que l'élévation ordonnées du corps central se poursuit sur cinq travées. Sur l'élévation postérieure, le corps central n'est plus percé que de trois travées qui conservent le profil en plein cintre. Le premier étage ouvre sur une grande terrasse surplombant le jardin qui est supportée par des arcades en brique. D'autres terrasses sont aménagées au niveau du 2e étage de l'aile ouest.
Le rez-de-chaussée a été fortement remanié pour permettre l’installation d’échoppes. Toutefois, la porte principale conserve son caractère initial. Son entourage est mouluré. Une guirlande de feuillage et de fruits la couronne. A gauche de la porte, l’échoppe récente n’a rien conservé de son état d’origine. A droite en revanche, deux fenêtres ont été conservées, bien que le tympan ait été fermé. L’arc qui constitue l’échoppe à droite semble être d’origine. En effet, l’entourage reprend le même matériau que les fenêtres de la rue des thermes.
Le premier étage est séparé du rez-de-chaussée par un cordon clair mouluré en stuc. Les neuf portes fenêtres présentent un garde-corps en fer forgé. Elles sont toutes surmontées d’un arc mouluré. Seules les cinq baies sur le corps du bâtiment central comportent un décor de guirlande de feuillage et de fruits. Les fenêtres à chaque extrémité ne sont pas décorées. Au-dessus de ces fenêtres, au deuxième étage, une terrasse de part et d’autre, est fermée par une balustrade. Les cinq portes fenêtres du deuxième étage réponde au modèle du premier. Le troisième étage présente des fenêtres légèrement différentes. Si la forme et la dimension reste identique, le garde-corps est constitué d’une balustrade de couleur ocre rouge. Les fenêtres sont surmontées d’un arc mouluré simple, orné d’un dessus de fenêtre feuillagé. La date portée se trouve au-dessus de la fenêtre centrale, juste en dessous du toit. De part et d’autre, deux terrasses sont protégées par une balustrade de la même couleur que les garde-corps des fenêtres du troisième étage.
Ce grand immeuble reprend quelques codes de l’architecture néoclassique, identifiable aux éléments de décor : la guirlande, le bossage, les moulures. Ces quelques touches confèrent à l’ensemble un certain cachet.
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Murs
- maçonnerie enduit
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Toitstuile creuse
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Étages30 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- terrasse toit à longs pans
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Techniques
- décor stuqué
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
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Documents d'archives
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15NUM1024W3/SU/2 cadastre napoléonien section dites des Bains d’Arles, 1833.
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ADPO 1027W3 Matrices cadastrales 1883-1913.
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Bibliographie
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Amélie-les-Bains, Palalda, Montalba, Station thermale, climatique et touristique, Maury Imprimeur, 1983.
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CAILLIS, Jean Jacques, II siècles d’histoire au village d’Amélie-les-Bains, 1659-1880, Créatech, Amélie-les-Bains, 1999.
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CAILLIS, Jean Jacques, Mon village dans le siècle, Amélie-les-Bains Palalda, 1880-1999, Créatech, Amélie-les-Bains, 2000.