Dossier d’œuvre architecture IA66006115 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Ancien hôtel des familles ou hôtel des petites bourses
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Hydrographies Aude
  • Commune Nyer
  • Lieu-dit Les aygues calentes Thuès-les-Bains
  • Adresse Route nationale 116
  • Cadastre 2020 B2 241

L’ancien hôtel des familles est érigé entre 1883 et 1887 (RUIZ, Nyer, p.2). Cet édifice répond à une affluence de baigneurs toujours plus nombreux, venus soigner leurs rhumatismes, la goutte, les névroses, les reins, la vessie, la gravelle, les maladies de la peau, de la poitrine, de la gorge, du pharynx. L’hôtel des familles est construit à l’entrée de la station. En 1910, une nouvelle Société Anonyme des Eaux Minérales se constitue pour la gestion des thermes. L’arrivée de la ligne de chemin de fer donne une nouvelle impulsion à la station. Des travaux de rénovation, de modernisation et d’agrandissement sont entrepris entre 1910 et 1914. C’est l’architecte danois Viggo Dorph Petersen avec Julien Charpeil, ingénieur, qui se voient confier les travaux.

L’hôtel des familles est rénové en 1913 par Petersen, qui le baptise hôtel des petites bourses. Destiné aux familles désireuses d’assurer elles-mêmes leur ménage. Il comprend trente-six chambres et appartements, deux grandes cuisines et deux salles à manger, reliées par un salon au rez-de-chaussée (ROSENSTEIN, p.175).

Aujourd’hui, l’ancien hôtel des familles ou des petites bourses est toujours visible à l’entrée de l’ancienne station thermale.

L’ancien hôtel des familles ou hôtel des petites bourses suit un plan centré le long du chemin d’accès à la station thermale. Il est composé d’un rez-de-chaussée et surélevé de trois étages. Il est édifié en pierre et en brique. Le toit à deux pans recouverts d’ardoise avance en façade. Il est surmonté de trois pavillons hors œuvre, percés d’un oculus. Ils sont couverts d’un toit à deux pans qui avance en façade et repose sur des solives de bois, dont la couleur rappelle celle des volets. Dix travées percent la façade principale. Les baies en plein cintre sont entourées de brique ou cayrou. La façade présente quarante ouvertures. Il comprend trente-six chambres et appartements, deux grandes cuisines et deux salles à manger, reliées par un salon au rez-de-chaussée (ROSENSTEIN, p.175).

L’édifice, en assez bon état de conservation, est caractérisé par le recours à la brique et à la pierre. Le recours aux matériaux locaux confère à l’ensemble une certaine sobriété. Or les trois pavillons hors œuvre, les oculi, ainsi que la rigueur de l’entourage des fenêtres, donnent du caractère à cet hôtel. Le recours à des matériaux locaux est un parti pris de Petersen d’harmoniser l’ensemble de la station. En effet, la pierre et la brique sont également choisies par Petersen pour la rénovation de l’établissement thermal entre 1910 et 1914.

  • Murs
    • pierre
    • brique
  • Toits
    ardoise, tuile
  • Plans
    plan centré
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 3 étages carrés
  • Techniques
    • maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété d'un organisme professionnel, Le Mas des Sources est un établissement médico-social qui a pour vocation l'accompagnement et l'hébergement d'adultes en situation de handicap psychique.
  • Éléments remarquables
    hôtel de voyageurs

Documents d'archives

  • Fonds Bétons armés Hennebique (BAH). Subdiv. 26 : Languedoc-Roussillon – Avant 1920. 076 Ifa. Inventaire partielLieu de conservation du fonds : Centre d'archives de l'IFA

    Centre d'archives de l'IFA

Bibliographie

  • Chemin de fer, Guide illustré du Département [Pyrénées Orientales) 1910, principales stations thermales, balnéaires ou hivernales.

  • Guide illustré du Département, 1909, principales stations thermales, balnéaires ou hivernales

  • ANGLADA, Joseph. Traité des eaux minérales et des établissements thermaux du département des Pyrénées Orientales. Baillière, Paris/Sevalle, Montpellier, 2 volumes, 1833 (réimpr. 1899).

    En ligne : https://books.google.fr/books?id=GU_u8O9zDs8C&pg=PA149&lpg=PA149&dq=anglada+trait%C3%A9+eaux&source=bl&ots=xb_KbPEA1_&sig=V2KAK7gAKD7Rf85zjvOER50zV6o&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjDopvVmYDaAhWF6RQKHe9hAWwQ6AEISDAG#v=onepage&q=anglada%20trait%C3%A9%20eaux&f=false

  • GENSANNE, Histoire naturelle du Languedoc, 1778

  • PORCHERON, Louis (Dr). Villes d'eaux, les stations climatiques françaises. 1911. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5849135c]

  • FRENAY, Etienne, Le Thermalisme dansles Pyrénées Orientales, ADPO, Perpignan, 1986 (BIB 82 AM).

    AM Perpignan : BIB82
  • RUIZ, Sophie, Les stations thermales du Languedoc Roussillon, étude Monuments Historiques, 1999, non publié.

  • Rosenstein, Jean-Marie, Barnades, Guy, Graus de Canavelles, Oleta, Toès, stations thermales d'antan, Revue Terra Notra n°97, 1988.

  • BRGM, Valorisation de la ressource en eau chaude et développemnt local du canton d'Olette, juillet 2004.

  • COMPANYO, Louis, Pavillon des eaux minérales et thermales des Pyrénées orientales à l’exposition universelle de Paris, rapport, 1878 (BIB61 AM).

    AM Amélie-les-Bains-Palalda : BIB 61

Documents figurés

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
(c) Inventaire général Région Occitanie