Cet immeuble se situe à l’angle de la rue des thermes et du théâtre de verdure. Édifié selon un plan centré, il est composé d’un rez-de-chaussée et surélevé de trois étages. Il est édifié en moellons recouverts d’un crépi ocre orangé. Son toit est recouvert de tuiles.
Au sud, une échoppe ouvre sur la rue des thermes. Elle accueille aujourd’hui une pharmacie. La façade de l’échoppe est parée d’un décor de bossage. Sur la rue des thermes, entre la fenêtre et la porte d’entrée, un écusson représente le symbole de la pharmacie, la coupe d’Hygie. Au-dessus, le nom du pharmacien est inscrit, P. Bassouls. Cette échoppe et son parement semblent être plus récent que le reste de l’immeuble. En effet, les lignes horizontales appuyées, soutenues par des cordons, évoquent le style art déco du début du XXe siècle. Au-dessus de l’échoppe,une large terrasse permet un accès extérieur au sud depuis le premier étage. Elle est entourée d’un garde-corps en fer forgé.
Le reste de l’immeuble est traité avec des éléments de décor qui évoquent l’architecture haussmannienne. Les fenêtres sont entourées d’un enduit clair, et les étages sont hiérarchisés. Des balconnets ouvrent les premiers et deuxièmes étages, tandis que le dernier étage présente des fenêtres de dimension plus réduite.
Sous le toit, la corniche est décorée de modillons feuillagés et d’une moulure représentant un décor de palmettes.
Malgré la sobriété de cet ensemble, l’intérêt de cet immeuble réside dans le croisement de styles entre les décors de l’échoppe, plutôt d’inspiration art déco, et le reste de l’édifice, plutôt haussmannien. Toutefois, la sobriété des décors est notoire. L’ensemble est dans un bon état de conservation. Il accueille des appartements, ainsi que des cabinets de médecine thermale.