Dossier d’œuvre architecture IA66006099 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
villa Saint-Benoît
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Commune Amélie-les-Bains-Palalda
  • Adresse 15 rue Castellane
  • Cadastre 2020 C2 218
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Saint-Benoît

La villa St Benoît se situe au n°15 de la rue Castellane. Cette rue apparaît sur le cadastre ancien sous le nom de chemin des bains. Elle est rebaptisée le 3 octobre 1847 rue Castellane, lors de la pose de la première pierre de l’hôpital thermal des armées. Une grande fête est organisée ce jour en hommage au Général de Castellane, initiateur et porteur du projet de construction de l’hôpital militaire.

Aucune construction n’apparaît à l’emplacement de la villa St Benoît sur le cadastre ancien sur la parcelle A 188. La parcelle est aujourd’hui divisée en deux. Dans les matrices cadastrales, une construction apparaît en 1931 comme construction nouvelle. Elle est alors la propriété d’Etienne Bartre, restaurateur rue des thermes. En 1943, la propriété est vendue à Mme Mérou Jean veuve. Une autre construction nouvelle apparaît sur la même parcelle en 1947. Les deux villas sont identifiées comme les Morères au n°13 et St Benoît au n°15, mais il est difficile d’établir précisément laquelle des deux est la plus ancienne.

Aujourd’hui, les deux villas abritent des appartements.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Principale
  • Dates
    • 1931, daté par source

La villa St Benoît borde le côté est de la rue et est mitoyenne uniquement au nord. Elle est composée d’un sous-sol, d’un rez-de-chaussée, et de deux étages. Elle est édifiée en moellons recouverts d’un enduit ocre clair. Les décors sont moulurés en enduits d’un ton jaune plus foncé que la façade. Le toit est recouvert de tuiles. Sur la rue Castellane, le mur gouttereau présente un avant-toit légèrement saillant. La façade est rythmée par les décors de moulures plates qui entourent les fenêtres. Les fenêtres sont toutes surmontées d’une petite fleur moulurée, de la même couleur que l’entourage.

Au rez-de-chaussée, la porte principale est entourée d’une moulure décorée de bossage. Elle est surmontée d’une agrafe. De part et d’autre, deux fenêtres de dimension différente ouvrent le rez-de-chaussée. Le premier étage est percé de quatre fenêtres de taille différente. Au-dessus de la porte d’entrée, une porte fenêtre donne sur un balconnet protégé par un garde-corps en fer forgé. Le nom de la villa est inscrit dans un cartouche mouluré à droite du balconnet. Au-dessus au deuxième étage, un balconnet de plus grande dimension prolonge la porte-fenêtre. Il est bordé d’un garde-corps en fer forgé. Sous le toit, un décor en écaille anime la façade.

Le jeu de couleurs en façade, ainsi que les moulures, confèrent à l’ensemble un rythme souple et harmonieux, malgré les dimensions variables des ouvertures. Les couleurs sont les mêmes sur la villa Morères juste à côté : de l’ocre jaune clair et foncé, et du bleu lavande. Malgré des décors sensiblement différents, les deux ensembles se complètent et semblent avoir été pensés l’un par rapport à l’autre.

Ces villas abritent des appartements.

  • Murs
    • moellon enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • 15NUM1024W3/SU/2 cadastre napoléonien section dites des Bains d’Arles, 1833.

    AD Pyrénées-Orientales : 15NUM1024W3/SU/2
  • AD Pyrénées-Orientales : 1026W3
  • ADPO 1027W3 Matrices cadastrales 1883-1913.

    AD Pyrénées-Orientales : 1027W3
  • AD Pyrénées-Orientales : 1119W3

Bibliographie

  • Amélie-les-Bains, Palalda, Montalba, Station thermale, climatique et touristique, Maury Imprimeur, 1983.

  • CAILLIS, Jean Jacques, II siècles d’histoire au village d’Amélie-les-Bains, 1659-1880, Créatech, Amélie-les-Bains, 1999.

  • RAIMBAULT,Eric et CAILLIS, Christel, Fa temps, autrefois Amélie-les-Bains Palalda Montalba, éditions hier et aujourd’hui, Toulouse, 2014.

  • CAILLIS, Jean Jacques, Mon village dans le siècle, Amélie-les-Bains Palalda, 1880-1999, Créatech, Amélie-les-Bains, 2000.

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM