Dossier d’œuvre architecture IA66006097 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
villa Mondony
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Commune Amélie-les-Bains-Palalda
  • Adresse 9 rue Castellane
  • Cadastre 2020 C2 838

La villa Mondony se situe au n°9 de la rue Castellane. Cette rue apparaît sur le cadastre ancien sous le nom de chemin des bains. Elle est rebaptisée le 3 octobre 1847 rue Castellane, lors de la pose de la première pierre de l’hôpital thermal des armées. Une grande fête est organisée ce jour en hommage au Général de Castellane, initiateur et porteur du projet de construction de l’hôpital militaire.

Aucune construction n’apparaît à l’emplacement de la villa Mondony sur le cadastre ancien sur la parcelle A 182. Dans les matrices cadastrales, elle apparaît en 1888 mais sa construction est probablement plus ancienne, puisqu’est mentionnée une augmentation de construction à cette date. Elle est alors propriété de Jean Avrouin. En 1906, Gaëtan Viaritz lieutenant d’artillerie à Tarbes, rachète la villa Mondony.

Aujourd’hui, la Villa Mondony abrite des appartements.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle

La Villa Mondony se situe dans la rue Castellane. La façade est exposée au nord-ouest. A l’arrière, l’exposition est sud-est et donne sur la rivière le Mondony. La villa suit un plan centré en T. Elle est édifiée en moellons recouvert d’enduit ocre, et les décors sont constitués de cayrou sur la rue Castellane. Elle est composée d’un rez-de-chaussée et surélevée d’un étage et d’un étage de comble. Le toit est recouvert de tuiles.

Des chaînes d’angles continues en cayrou encadrent la façade. Celle-ci est divisée verticalement par trois pilastres en cayrou qui rythment et divisent l’ensemble. Les différents niveaux sont séparés par un cordon de cayrou. Les fenêtres sont entourées d’un décor de crossette mouluré et enduit d’ocre jaune. Trois portes d’entrée permettent l’accès aux intérieurs. La porte principale est surmontée d’un entablement en brique, qui repose sur deux consoles ornées mais épurées. Au-dessus, le nom de la villa est inscrit en lettres majuscules. La fenêtre qui surplombe la porte principale est jumelée. Les jambages sont figurés par des pilastres sobres. Les portes latérales sont moins soignées. Au-dessus de la porte latérale gauche, un panneau mentionne « appartements meublés, tout confort et chauffage central, 9 rue Castellane ».

A l’arrière, l’ensemble de la façade est recouvert d’un enduit blanc, y compris les décors d’origine en cayrou. La forte déclivité du terrain est compensée par la présence de deux niveaux inférieurs supplémentaires, et ouvrent sur un jardin aménagé. Un pavillon hors-œuvre avance sur la façade. Il est constitué d’un mur pignon percé de fenêtres jumelées. Sous le toit, une fenêtre unique perce l’étage de comble.

Le cayrou est une brique caractéristique de l’architecture vernaculaire en Catalogne. Si cette caractéristique est bien visible sur la rue Castellane, l’arrière de la villa a été entièrement recouverte d’un enduit blanc, lissant ainsi les spécificités chromatiques liées au recours de la brique. Cette villa présente un vocabulaire lié à l’architecture néoclassique, mélangé à un matériau très répandu dans l’architecture locale, le cayrou.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble, 2 étages de soubassement
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • 15NUM1024W3/SU/2 cadastre napoléonien section dites des Bains d’Arles, 1833.

    AD Pyrénées-Orientales : 15NUM1024W3/SU/2
  • ADPO 1027W3 Matrices cadastrales 1883-1913.

    AD Pyrénées-Orientales : 1027W3
  • AD Pyrénées-Orientales : 1026W3
  • AD Pyrénées-Orientales : 1119W3

Bibliographie

  • CAILLIS, Jean Jacques, II siècles d’histoire au village d’Amélie-les-Bains, 1659-1880, Créatech, Amélie-les-Bains, 1999.

  • CAILLIS, Jean Jacques, Mon village dans le siècle, Amélie-les-Bains Palalda, 1880-1999, Créatech, Amélie-les-Bains, 2000.

  • Amélie-les-Bains, Palalda, Montalba, Station thermale, climatique et touristique, Maury Imprimeur, 1983.

  • RAIMBAULT,Eric et CAILLIS, Christel, Fa temps, autrefois Amélie-les-Bains Palalda Montalba, éditions hier et aujourd’hui, Toulouse, 2014.

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM