Dossier d’œuvre architecture IA66006094 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
villa Jeanne d'Arc
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Commune Amélie-les-Bains-Palalda
  • Adresse 2 place de la République
  • Cadastre 1833 A 176  ; 2020 C2 754
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    de villégiature
  • Appellations
    Jeanne d'Arc

La villa Jeanne d’Arc se situe à l’angle de la rue Castellane et de la place de la République. Le rue Castellane apparaît sur le cadastre ancien sous le nom de chemin des bains. Elle est rebaptisée le 3 octobre 1847 rue Castellane, lors de la pose de la première pierre de l’hôpital thermal des armées. Une grande fête est organisée ce jour en hommage au Général de Castellane, initiateur et porteur du projet de construction de l’hôpital militaire.

Une construction apparaît à l’emplacement de la villa Jeanne d’Arc sur le cadastre ancien sur la parcelle A 176. Des vues anciennes permettent d’avoir une idée de l’état antérieur avant l'adjonction de tous les balcons. Dans les matrices cadastrales, elle apparaît en 1890 comme propriété de M. Ernest Genyies, médecin inspecteur à Amélie. En 1899, sa veuve hérite de la maison. En 1900, la villa est vendue à M. Martin et revient en 1902 à Mme Marron de Martin. On la retrouve en 1921 appartenant à M. Gauthier Charles, puis à Bartre Denis en 1941.

La villa est augmentée en 1897, 1902 et en 1921. En 1908, elle est identifiée comme pension pour dames et jeunes filles. Elle a ensuite accueilli un hôtel restaurant Jeanne d’Arc. Aujourd’hui, elle renferme des cabinets médicaux et des appartements.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle

La villa Jeanne d’Arc est orientée nord-ouest sur la place de la République. Elle est bordée sur la face sud-ouest par la rivière Mondony. Elle obéit à un plan centré. Ses murs sont édifiés en moellons et recouverts d’un enduit ocre jaune. L’entourage des fenêtres, les cordons, les balcons ainsi que les chaînes d’angle en bossage continu sont en stuc clair. Elle est composée d’un rez-de-chaussée et de trois étages. Son toit pavillon est recouvert de tuiles.

Le rez-de-chaussée s’ouvre sur la place de la République. La porte d’entrée se situe au centre de la villa. Elle est surmontée d’une marquise en verre et fer forgé. Une fenêtre à droite et deux à gauche percent le rez-de-chaussée. Elles sont protégées par des grilles en fer forgé. Un cordon mouluré sépare le rez-de-chaussée du premier étage.

Le premier étage est percé de 4 fenêtres alignées aux ouvertures du niveau inférieur. De même dimension, elles sont protégées par un garde-corps en fer forgé. L’entourage présente un décor de crossette. Un cordon mouluré sépare le premier du deuxième étage.

Le deuxième étage compte quatre fenêtres, alignées sur les ouvertures du niveau inférieur. Elles sont de dimension moindre. L’entourage comporte le même décor de crossette et le garde-corps en fer forgé.

Le troisième étage présente une configuration différente. Il a été ajouté ultérieurement. En effet, sur les vues ancienne, la villa Jeanne d’Arc ne compte que trois niveaux. Le dernier étage compte cinq fenêtres ouvrant sur un balconnet protégé par un garde-corps plus sobre qu’aux niveaux inférieurs. Les ouvertures ne sont pas alignées aux étages précédents. Le toit avance très légèrement sur la façade.

Sur la face sud-ouest, du côté du Mondony, les fenêtres comportaient à l’origine des balconnets individuels. Ils ont été remplacés ensuite par un balcon régnant à chaque étage, bordé d’une balustrade.

Cette villa est assez sobre et ne présente pas de décor ostentatoire. Seuls l’entourage des fenêtres, les chaînes d’angles à bossage continu, les cordons moulurés, renvoient au vocabulaire de l’architecture néoclassique.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    3 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit en pavillon
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • 15NUM1024W3/SU/2 cadastre napoléonien section dites des Bains d’Arles, 1833.

    AD Pyrénées-Orientales : 15NUM1024W3/SU/2
  • AD Pyrénées-Orientales : 1026W3
  • ADPO 1027W3 Matrices cadastrales 1883-1913.

    AD Pyrénées-Orientales : 1027W3
  • AD Pyrénées-Orientales : 1119W3

Bibliographie

  • Amélie-les-Bains, Palalda, Montalba, Station thermale, climatique et touristique, Maury Imprimeur, 1983.

  • CAILLIS, Jean Jacques, II siècles d’histoire au village d’Amélie-les-Bains, 1659-1880, Créatech, Amélie-les-Bains, 1999.

  • RAIMBAULT,Eric et CAILLIS, Christel, Fa temps, autrefois Amélie-les-Bains Palalda Montalba, éditions hier et aujourd’hui, Toulouse, 2014.

  • CAILLIS, Jean Jacques, Mon village dans le siècle, Amélie-les-Bains Palalda, 1880-1999, Créatech, Amélie-les-Bains, 2000.

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM