Le grand café de Paris se situe sur l’actuelle avenue du Vallespir, autrefois nommée grande route d’Arles à Perpignan ou route nationale. Sur le cadastre de 1833, cette route apparaît, mais aucune construction ne la borde. Le village est alors concentré autour des thermes, et gagne au fur et à mesure de son développement cette route. Cet établissement date probablement de la deuxième moitié du XIXe siècle.
- recensement du patrimoine thermal
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pyrénées
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Commune
Amélie-les-Bains-Palalda
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Adresse
19 avenue du Vallespir
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Cadastre
2020
C2
283
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Dénominationscafé, hôtel de voyageurs
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AppellationsGranc café de Paris
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
Le grand café de Paris est composé d’un rez-de-chaussée et surélevé de trois étages. Il est édifié en moellons et recouvert d’un enduit rosé. Les décors sont en stuc blanc. La façade est constituée d’un mur gouttereau. Elle est orientée au nord-est. Les élévations n’ont pas beaucoup été remaniées par rapport à l’observation des vues anciennes.
Le rez-de-chaussée accueille la fonction de café. A droite, une porte mène à un escalier intérieur et aux étages. Les trois étages accueillent encore de nos jours des chambres d’hôtel. Le premier étage est percé de six fenêtres protégées par un garde-corps en fer forgé. Entre chaque fenêtre, des pilastres rythment la façade. Ils sont couronnés des consoles qui supportent le balcon du deuxième étage. La fenêtre la plus à droite n’est pas décorée. Le deuxième étage présente un balcon régnant en façade, devant trois fenêtres. Il est entouré d’un garde-corps en fer forgé. A droite, une fenêtre est surmontée d’une agrafe en pointe de diamant. La fenêtre au centre du balcon est surmontée d’un entablement mouluré, ainsi que de deux consoles qui supportent le balcon de l’étage supérieur. De part et d’autres, les fenêtres sont ornées d’une agrafe feuillagée. Le troisième et dernier étage de l’hôtel est percé de quatre fenêtres. Seule la seconde est dotée d’un balconnet fermé par un garde-corps en fer forgé. Les autres arborent un simple garde-corps. Sous la corniche, un alignement de tables oblongues en pointe de diamant décorent le haut de la façade. La corniche présente un décor de denticule.
Cet hôtel est relativement sobre. Le peu de décors rapportés se réfèrent au vocabulaire de l’architecture néo-classique.
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Murs
- maçonnerie enduit
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Toitstuile creuse
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Étages3 étages carrés
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée sans travées
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
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Documents d'archives
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15NUM1024W3/SU/2 cadastre napoléonien section dites des Bains d’Arles, 1833.
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Bibliographie
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CAILLIS, Jean Jacques, Mon village dans le siècle, Amélie-les-Bains Palalda, 1880-1999, Créatech, Amélie-les-Bains, 2000.
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CAILLIS, Jean Jacques, II siècles d’histoire au village d’Amélie-les-Bains, 1659-1880, Créatech, Amélie-les-Bains, 1999.
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Amélie-les-Bains, Palalda, Montalba, Station thermale, climatique et touristique, Maury Imprimeur, 1983.